mercredi 17 octobre 2012

Vegan! le choix de la vie : ma quête du Bonheur


• Ma quête du bonheur

Sur la planète Terre, les humains achètent des choses inutiles, et le plus drôle c’est qu’ils sont persuadés que c’est ce qui va leur apporter le bonheur. Et plus le temps passe, plus ils se créent des besoins nouveaux. S’ils savaient combien ils se trompent.
J’ai une vielle TV 4/3 que je ne regarde pratiquement jamais, hormis pour enlever la poussière qui s’y dépose régulièrement. J’ai un téléphone portable qui ne fait que téléphone, une petite voiture remplie de boue, de graviers et de poils de chiens.
Je me fiche complètement de la mode, ce qui m’importe c’est de me couvrir quand il fait froid et de me découvrir lorsqu’il fait chaud. L’hiver, la température chez moi, ne dépasse pas les dix-sept degrés et à peine quinze dans la chambre.
J’avoue que plus je vieillis et plus mon sentiment d’appartenance à la planète VEGAN se renforce.
Sur TERRE, même si j’ai des diplômes, un cabinet d’avocats, que je paie mes impôts et que je suis propriétaire d’une grande maison, je me sens en marge de cette société basée sur la consommation de masse.
J’essaye de me satisfaire de ce que j’ai, de ne pas vouloir toujours « plus », et de ne pas acheter de produits inutiles. Plus on possède, et plus on est condamné à souffrir. Plus on possède, et plus on a peur de perdre. On finit par n’avoir jamais que les limites de ce que l’on ne possède pas encore, alors que la seule chose que l’on perd vraiment dans une vie, eh bien c’est la vie elle-même. Cette vie si précieuse et si fragile, cette « propriété commune » qu’évoquait Claude Levi-Strauss.
Ma principale aspiration est la « pleine conscience » de l’instant présent, à laquelle j’accède peu à peu par la méditation. Parce que dans l’instant présent, il n’y a ni « bonheur, ni « malheur », ni « souffrance » ni « désir ». Parce que dans l’instant présent, je ne suis ni perdue dans le passé, ni projetée dans le futur, parce que j’y vois les choses comme elles sont réellement. Parce que mes pensées, responsables en partie de ma souffrance, y sont observées, je n’en suis plus l’esclave. Parce que les pires souffrances de ma vie, je les ai finalement vécues en pensées, et que lorsque je suis sans pensée, je suis sereine et en Paix.

Extrait du livre : "Yes Vegan, un choix de vie" 


dimanche 14 octobre 2012

Ma première retraite intensive "vipassana"




Ma Première retraite vipassanà
Ma première retraite intensive de 10 jours,  c'était en 2007,  et à l'époque j'avais écrit mes impressions sur ce blog mais aussi dans un petit livre, téléchargeable librement sur le site dhammadana. Ce récit est toujours disponible gratuitement au format pdf 

http://www.dhammadana.org/tel-livre/index.htm#ch13


"Catherine, une femme motivée par la recherche d’une pratique authentique du dhamma, nous offre le récit de sa première retraite intensive. L’ouvrage se compose essentiellement de ses expériences rencontrées jour après jour, ainsi que de ses prises de conscience et remarques diverses sur ce profond entraînement.
Utile à toute personne intéressée par vipassanā (avec ou sans expérience), riche en informations essentielles sur l’entraînement à l’établissement de l’attention, ce livre comporte aussi des enseignements délivrés par le moine Pañña Sāmi, disciple du moine Pandita (en fin d’ouvrage)."


Extrait

J’essaye juste de rester attentive à tout ce qui arrive à ma conscience et je commence à me sentir oppressée par la multitude d’objets qui apparaissent et qui disparaissent sans que je puisse rien faire, rien contrôler.
En réalité, je commence à expérimenter, dukkha, anicca et anatta. Ces trois mots palis, deviennent autre chose que des mots, ils deviennent la Réalité, presque palpable.
Durant les assises, mon dos se penche en avant. Dès que je m’en aperçois, je note : « penché penché » et là, soit mon dos se redresse tout seul, comme par magie, soit le dos est trop penché en avant et la note ne change rien. Alors je me redresse tout doucement, pour rester consciente de chaque mouvement : en observant le mouvement avec attention, je réalise que lorsque je me redresse, il n’y a pas qu’un seul mouvement vers le haut mais plusieurs mouvements successifs. (Chaque mouvement a un début et une fin).