S'agissant d'un résumé succint, pour en savoir plus, cliquer sur les mots surlignés en bleu. (vous tomberez sur un message plus détaillé de ce blog )
Remarques préalables à propos du Bouddha, dhamma, sangha, saddha et sila
Qui dit "Bouddhisme" dit "trois joyaux", constitué par:
- - Un homme qui s'est éveillé à la vérité: le Bouddha
- - Les enseignements qu'il a dispensés; le dhamma
- - La quadruple communauté: le sangha, rassemblant des religieux et laïcs, hommes et femmes.
- Lire aussi sur ce blog : Les moines de la tradition théravada
D'où l'importance de la prise de refuge dans le Bouddhisme Théravada et dans le Bouddhisme tout court.
- Le Dhamma, c'est la doctrine ou les enseignements du Bouddha.
Pour savoir qui était Bouddha c'est par ICI
L'enseignement théorique du dhamma n'est rien sans la pratique.
Il faut trouver un juste équilibre.
La pratique du dhamma ne se limite pas aux périodes d'assise ou de marche.
Au cours d'une retraite et lorsque l'on pratique régulièrement, on expérimente les enseignements du Bouddha.
La simple compréhension théorique du Bouddhisme (théravada) n'entraîne pas la Foi dans l'enseignement du Bouddha, seule la pratique va permettre de développer saddha.
Comme le souligne Walpola Rahula :
Dans le bouddhisme, l'accent est mis sur "voir", savoir, comprendre, et non pas sur foi ou croyance.Toutefois, il ne faut pas confondre la Foi (saddha) dans le Bouddhisme et le désir de "bien-être" Lire : ICI
Dans les textes bouddhiques on rencontre un mot saddhâ , qui est généralement traduit par "foi" ou "croyance".
Mais saddhâ, à vrai dire, n'est pas la foi comme telle, mais plutôt une
sorte de "confiance" née de la conviction.
SILA :
La morale (sila) a une très grande importance dans le Bouddhisme théravada. Elle doit d'ailleurs être développée avant toute pratique de la méditation:
En savoir plus lire : La morale dans le bouddhisme ancien
Sans sila pas de bouddhisme, et donc pas de bouddhisme théravada non plus :
Sila, c'est la base sans laquelle rien ne se passera.
Sila c'est la moralité, sila c'est respecter les préceptes, sila c'est l'éthique.
Si vous sautez la sila, alors forcément toute la pratique semblerait confortable et commode. Ce serait bien si chaque fois que la pratique implique un peu de difficulté on pourrait juste la sauter – tout le monde aime éviter les bouts difficiles.mais aussi :
(...)
Il vous faut persévérer à faire des efforts dans la pratique de sila (Ajahn Chah)
Pratiquer signifie essayer d'établir sila, samadhi et pañña(la sagesse) dans votre esprit. Rappelez-vous les qualités du Triple Joyau – le Bouddha, le Dhamma et le Sangha – et lâchez prise de tout le reste.
Le Bouddhisme théravada (et le bouddhisme tout court) n'existerait pas sans le sangha:
Le sangha est un des trois joyaux du Bouddhisme, aux côtés du Bouddha et du dhamma. ( On prend refuge dans les 3 joyaux)
Il se compose de quatre groupes :
Les moines, les nonnes, les laïcs, hommes et femmes.
Les moines, à la fois centre et pilier du Bouddhisme, accompagne ses membres sur le chemin de la délivrance et les mène sur la voie de la bonne conduite.
Les Moines de la tradition Thétavada
Littéralement "la Parole des Anciens", c'est la seule école des premiers temps du développement du bouddhisme à s'être maintenue. Ce terme désigne actuellement la forme primitive du bouddhisme, transmise par les moines les plus anciens de la Communauté originelle (les thera), jusqu'à nos jours. Il est parfois nommé bouddhisme du Sud ou bouddhisme pâli ; le terme Hînayâna, "Petit Véhicule" ou "Véhicule de qualité inférieure", est à proscrire pour désigner cette tradition, car trop anachronique et péjoratif.
Petit rappel :
Le canon pali est réparti en 3 corbeilles ( Ti-pitaka)
- Première Corbeille : La disciple (vinaya -pitaka)
- Deuxième Corbeille: recueille les "Textes de la Loi" (sutta-pitaka)
(source: Religions et Histoires mai-juin 2006)
- Troisième Corbeille : Plus technique : (Abhidhamma-pitaka)
Tous les textes canoniques ont fait l'objet de commentaires, puis de sous commentaires, ect...
Fondé sur l'observation et le raisonnement, l'enseignement du Bouddha historique (Shakyamuni) s'est avéré d'une richesse exceptionnelle: Il expose la Loi Bouddhique, le dhamma
La priorité au Bouddha historique:
ceux qui se réclament de la tradition pāli ( ou théravada) donnent toujours la priorité au Bouddha historique, et non pas aux multitudes de Bouddhas hypothétiques vivant dans divers cieux, ou à l’une ou l’autre Bodhisatta-divinité.
L'enseignement essentiel du Bouddha a été énoncé dans son premier sermon :
"le sermon de Bénares", il s'agit des 4 Nobles Vérités.
- Pour Une approche purement "intellectuelle" du Bouddhisme Théravada :lire sur ce blog : Les origines de la pensée bouddhique
Les 4 Nobles Vérités:
- -1. Dukkha : La vérité sur l'universalité de dukkha
" Voici ô moines, la Vérité Noble dite dukkha: La naissance est dukkha, la vieillesse est aussi dukkha, la maladie est aussi dukkha, la mort est aussi dukkha, être uni à ce que l'on n'aime pas est dukkha, être séparé de ce que l'on aime est dukkha, ne pas obtenir ce que l'on désire est aussi dukkha. En résumé, les cinq agrégats d'attachement sont dukkha.."
Dukkha, est généralement traduit par "souffrance" ou "insatisfaction", mais c'est une traduction bien trop restrictive par rapport à la véritable signification de dukkha.
En réalité, Dukkha a de nombreuses significations et tout ce qui est impermanent est Dukkha.
Dukkha ne tient pas seulement à la naissance, la maladie et la mort mais est inhérente à tous les phénomènes "psychophysioliques" de l'existence: les formations
- -2. La Noble Vérité de la cause de la souffrance : L'origine de la souffrance.
"Voici, ô moines, la Vérité Noble dite la cause du dukkha: C'est cette "soif" qui produit la ré-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir et la soif de la non-existence."
Dukkka a donc pour origine la soif (tanhà), c'est à dire le désir.
Mais pourquoi le désir est la cause de Dukkha ?
Nos esprits désirs, mais ces désirs sont fondés sur une appréciation fausse : Nous croyons à tort que lorsque nous obtiendrons ce que nous désirons nous serons satisfait.
Or, lorsque nous sommes en proie au désir, nous sommes incapable de voir les choses telles qu'elles sont réellement.
Ainsi désir et ignorance vont de pair et sont la cause de Dukkha. C'est un cercle vicieux :
"Plus nous désirons plus nous sommes envahi par le trouble et la confusion et plus nous sommes envahi par le trouble et la confusion plus nous désirons"
- Le mécanisme de l'apparition de la douleur fait l'objet d'une anaylse fondamentale qui est résumé dans la loi de la co-production conditionnée.
Les Quatre Nobles Vérités et la "production en enchaînement de conditions" ou "co-production conditionnée" sont liées entre elles et confirment les deux principes fondamentaux sur lesquels le Bouddha fonde sa doctrine: celui de la causalité et celui de la moralité.
- -3. La Noble vérité de la cessation de dukkha: c'est-à-dire nibbána:
"Voici, ô moines, la Vérité Noble dite la cessation du dukkha: C'est la cessation complète de cette " soif", la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en débarrasser."
" Ô moines, il y a un lieu où il y a ni terre, ni eau, ni feu, ni air. Ce n'est pas le lieu de l'infinité de l'espace, ni de l'infinité de la conscience, ni du non-être, ni ne lieu où il n'y a ni représentation ni non-représentation. Ce n'est ni ce monde-ci, ni ce monde-là, ni la lune, ni le soleil. Je l'appelle, ô moines, ni un "venir", ni "un aller", ni un "être debout", ni un "disparaître", ni un "naître". C'est quelque chose sans support, ni début, ni fondement. C'est précisément la fin de la souffrance...."
Nibbàna, le but ultime ?
De nombreux auteurs ont essayé de donner une définition de nibbàna mais aussi, de ce que n'est pas nibbàna. Il y a des contradictions entre les auteurs, mais comment décrire Nibbàna lorsque l'on ne l'a jamais "éprouvé ". D'ailleurs est-ce que le terme éprouvé est bien adadpté?
Si je devais résumer ce que j'ai pu lire sur nibbàna ça donnerait :
Ce que n'est pas nibbána:
- -Ce n'est pas un endroit
- - Ce n'est pas un lieu où l'on va après la mort.
- -ce n'est pas le paradis des bouddhistes
- -Ce n'est pas le néant
- -Ce n'est pas un bonheur ordinaire
- - Ce n’est pas l’extinction définitive de la personnalité
- - Le nibbana ne peut pas être perçu par les cinq sens
- - On ne peut pas voir nibbána avec la conscience
- -nibbána n'est pas un état d'esprit
Ce que serait nibbána :
- -Le but suprême de tout Bouddhiste
- - Un état d'esprit paisible , de pacification, de grande équanimité.
- -La Cessation de la conscience et par conséquent, de toutes les impuretés mentales.
- - nibbána est vide de sensation
- - nibbána est une "chose" mais il est impossible d'en parler, de la désigner, de la toucher ou de la sentir
- - C'est une chose qui ne doit pas être dans le monde, véritablement, mais qui pourtant, ne peut; par définition , pas lui être étranger.
- - nibbána est antérieur au monde et non pas au-delà.
- - C'est ce qui est antérieur au monde, avant la formation du monde, c'est-à-dire, l'apparition des phénomènes, quels qu'ils soient
- - Il est une réalité qui ne peut être conditionnée par quoi que soit
- - Un état mental que l'on atteint une fois nos souffrances éliminées et tout désir anéanti
- - Un état dans lequel on reste une fois l'Illumination atteinte ou l'éveil atteint
- - nibbána est le but du dhamma pour tout le monde.
- - C'est le seul moyen de se libérer du samsará : la fin du samsará
- -La fin de la souffrance
- -nibbána est vide
- -nibbána est un objet qui n'apparaît pas
- -extinction des "poisons de l'esprit"
- -L'extinction du désir, de la haine, de l'illusion
- -la cessation complète de toutes les visions
- -Etre sans entrave
- -La fin d'un processus
- -les cinq khandha sont totalement éteints = anu pādisesa nibbāna=un nibbāna sans reste de khandha.
- - nibbána est la paix qui résulte de l'annihilation de la souffrance
- - L'extinction des kilesá, du kamma et de vipáka :
- -L’extinction de l’illusion
- - Nibbàna peut durer pendant quelques instants
- - Nibbàna peut-être définitif
- -4. Le sentier menant à la fin de la souffrance: Le Noble oculpte sentier
"Voici, ô moines, la Vérité Noble dite le sentier conduisant à la cessation du dukkha: C'est le Noble Sentier Octuple, à savoir: la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste."
L'Octuple Noble Chemin (que symbolisent les huit rayons de la Roue du Dhamma), constitue le coeur de l'enseignement du Bouddha et le modèle de toute pratique bouddhiste.
Le noble sentier octuple c'est la voie qui mène à la cessation de Dukkha, de l'attachement.
Il est aussi appelé Sentier du milieu, car il évite les deux extrêmes que sont; la poursuite des plaisirs sensuels d'un côté, la mortification de l'autre.
"O moines, il existe deux extrêmes qui doivent être évités par un religieux. Quels sont ces deux extrêmes? S'adonner aux plaisirs des sens, ce qui est inférieur, vulgaire, mondain, ignoble et engendre de mauvaises conséquences, et s'adonner aux mortifications, ce qui est pénible, ignoble et engendre de mauvaises conséquences. Sans aller à ces deux extrêmes, ô moines, le Tathagata a découvert la Voie du Milieu qui prodigue la vision, qui donne la connaissance, qui conduit à la quiétude, à la sagesse, à l'éveil et à l'émancipation.."
- Le noble sentier octuple c'est donc :
1 La compréhension juste ou la vision parfaite ou vision juste
Selon les commentaires il existe six formes de compréhension juste:
-compréhension juste du kamma propre aux individus
-compréhension juste des jhânas
-compréhension juste de la vision pénétrante
-compréhension juste de la Noble voie
-compréhension juste du fruit de la Noble voie
-compréhension juste de la remémoration
2 La pensée juste ou émotion juste
3 La parole juste
4 L'action juste
5 Les moyens d'existence justes
6 L'effort juste
7 L'attention juste
8 La concentration juste
Ces 8 entrainements du chemin sont généralement présentés en 3 rubriques:
- La discipline et moralité ou intégrité morale (sila): Concerne le 3, 4 et 5e
- Méditation ou concentration ( samadhi): concerne le 6; 7 et 8e
- la sagesse ( panna): concerne les 2 premiers
Les 8 chemins doivent être parcourus.
Les 3 Caractéristiques :
Tout ce qui existe dans l'univers est soumis à trois caractéristiques :
Ces 3 caractéristiques sont inter-dépendantes et l'une ne peut pas s'expliquer ni se comprendre sans l'autre.
- Dukkha : qui est aussi la Première noble vérité
Rien ne dur, tout change et tout est amené à disparaître.
S'attacher à une chose qui va disparaître est dukkha.
Le corps est anicca, la beauté est anicca, la vie est anicca, toutes les choses de ce monde sont anicca. Plus on est attaché à ces choses, plus dukkha sera forte.
"La forme, ô moines, n'est pas le Soi. Si la forme était le Soi, ô moines, la forme ne serait pas sujette aux maladies et l'on aurait la possibilité de dire à propos du corps: "Que mon corps devienne ou ne devienne pas tel pour moi.""
"La sensation, ô moines, n'est pas le Soi. Si la sensation était le Soi, ô moines, la sensation ne serait pas sujette aux maladies et l'on aurait la possibilité de dire à propos de la sensation: "Que ma sensation devienne ou ne devienne pas telle pour moi.""
"La perception, ô moines, n'est pas le Soi. Si la perception était le Soi, ô moines, la perception ne serait pas sujette aux maladies et l'on aurait la possibilité de dire à propos de la perception: "Que ma perception devienne ou ne devienne pas telle pour moi.""......
Le "moi" selon le bouddhisme théravada
Anatta est généralement traduit par les auteurs par "Non Soi" ou par absence de "substantialité"
Ce qu'on appelle un "être" est en réalité composé d'esprit et de matière (nama-rupa).
Anatta, est sans doute la notion la plus difficile à comprendre et à admettre, d'autant plus que depuis que l'on est petit, on nous fait croire qu'il y a un "Je" un "Moi" unique et permanent. Mais il n'en est rien, tout cela n'est qu'illusion : c'est une vérité conditionnée.
En comprenant la non permanence (anicca) on comprend mieux Anatta.
C'est en pratiquant que j'ai réalisé, ce que j’avais eu tant de mal à comprendre en théorie :
Tous les objets qui se présentent à ma conscience sont hors contrôle, il n'y a personne derrière la machine: cela devient clair, plus j’observe, plus je réalise que les objets vont et viennent sans mon intervention, cela concerne les objets physiques, rupa, comme les objets mentaux, nama.
Lire: Retraite 5e Jour
"Pour comprendre la notion de anatta , il faut faire un travail d'investigation approfondie que le Bouddha a concentré sur deux domaines de recherche analytique. L'un concerne les khandha (ou agrégats) et l'autre la co-production conditionnée"
Les 5 Agrégats :
Pour le Bouddha:
il n'y a pas d'âme, pas de personne, pas de "je" indépendant. Ce qui existe est une combinaison de processus mentaux et physiques en état de flux constant. Ce qu'on appelle une personne n'est pas autre chose qu'un processus de phénomènes corporels et mentaux. Le mot "je" ou le mot "personne" ne sont que des termes conventionnels s'appliquant à un être..
Ainsi, si on veut comprendre anatta, il faut comprendre les 5 agrégats.
Un être est constitué des 5 agrégats et rien d'autre. Il n'y pas pas d'être permanent et unique, il y a juste des agrégats.
Il y a 5 agrégats ou 5 khanda:
L'agrégat de la matière
L'agrégat de la sensation
L'agrégat de la perception.
L'agrégat des formations
L'agrégat de la conscience
- Voir aussi : Les 4 éléments.
- Et les 4 paramattha dhamma ou les 4 vérités ultimes
La Co-Production conditionnée:
Par la co-production conditionnée, s'explique l'apparition et la disparition des phénomènes de l'existence.
Cette théorie montre comment l'apparition et la disparition des phénomènes psychologiques sont régies par un déterminisme. Leur production forme une chaine, dont le nombre des membres peut atteindre 12, chaque élement étant la condition du suivant.
Selon les paroles du Bouddha, "Celui qui voit la co-production conditionnée voit le Dhamma, celui qui voit le Dhamma voit la co-production conditionnée"
C'est donc un aspect essentiel de l'enseignement du Bouddha
Ces conditions sont décomposées en douze éléments:
En dépendance de
1. l’ignorance apparaissent :
2. les facteurs d’existence
3. en dépendance des facteurs d’existence apparaît la conscience discriminative
4. en dépendance de la conscience discriminative apparaît l’individualité psychophysiologique
5. en dépendance de l’individualité psychophysiologique apparaissent les six bases des activités des sens
6. en dépendance des six bases des activités des sens apparaît le contact
7. en dépendance du contact apparaissent les sensations ,
8. en dépendance des sensations apparaît le désir ardent,
9. en dépendance du désir ardent apparaît l’attachement,
10. en dépendance de l’attachement apparaît le devenir ,
11. en dépendance du devenir apparaît la naissance
12. en dépendance de la naissance apparaissent la décrépitude et la mort
Le samsara:
Le samsara est très fréquemment comparé à un fleuve, qui entraîne les êtres dans le tourbillon des renaissances perpétuelles, dont il est difficile de "s'extirper".
Tous les principes essentiels du bouddhisme théravada sont liées :
La pratique doit mener à un état de cessation de la souffrance, la cessation de dukkha qui est le nibbana. C'est uniquement lorsque l'on a atteint le nibbana que l'on peut se libérer du samsara.
Il s'agit pour le Bouddhisme théravada d'une "renaissance", notion très différente de la notion de réincarnation:
Le bouddhisme se distingue de toutes les religions indiennes admettant la transmigration en ce qu'il nie l'existence de tout élément transmigrant comme l'âme (Atma).
Le samsara, c'est donc le cycle des existences, des morts et des renaissances, la roue de la vie.
Il est décrit tel une errance à travers les temps, sans début ni fin apparente.
Il est régit par la loi du Kamma.
Le Kamma :
"Les êtres sont propriétaires de leurs actions, héritiers de leurs actions, nés de leurs actions, mis en relations par leurs actions, et ont leurs actions pour arbitre. L'action est ce qui différencie les êtres en termes de bassesse et d'excellence."
On parle de la loi du Kamma
Mais Le kamma est-il inévitable ?
La compréhension juste du kamma
Vipassana ou La vision profonde de la réalité ou encore : Voir les choses comme elles sont .
Ce mot a été "dénaturé" en occident.
Si le Bouddhisme Théravada ne se réduit pas à "vipassana", il n'en demeure pas moins que "vipassana" ou la vision profonde de la réalité, occupe une place très importante, voire essentielle, au sein du Bouddhisme Théravada.
En effet, Dans le Noble Octuple sentier, la compréhension juste c'est aussi:
Le chemin de vipassana
Le développement de vipassana samadhi
Le développement de la vision pénétrante de vipassana
Vipassana c'est donc un chemin indispensable
Le Bouddha après avoir atteint le "calme mental" a compris que le chemin n'était pas terminé et qu'il devait aller plus loin, vipassana est en quelque sorte le chemin qui conduit à la libération.
Mais en occident on a dénaturé ce mot pour en faire une vulgaire "technique", alors qu'à la base il ne s'agit aucunement d'une technique mais d'un état d'esprit à atteindre. Vipassana c'est arriver à voir les choses comme elles sont, et aucunement la méthode pour y arriver
En réalité,
Il n'y a rien de miraculeux dans le Bouddhisme : il y a de la compassion, de la bienveillance, de la sagesse, mais pas de miracle...
Pour mieux comprendre ce qu'est vipassana, vous pouvez lire sur ce blog; d'une part le récit de ma retraite mais aussi :
- Méditation et transformation
- L'importance de l'Attention : "Satipatthana, le coeur de la méditation bouddhiste"
- Le satipatthana sutta
- Vipassana c'est aussi, la voie du Non attachement
- Le plus pratique est de se rendre sur plan détaillé du blog et chercher la sous rubrique "vipassana" : ICI
Il y a 3 grandes écoles dans le Bouddhisme Théravada :
1- Le Théravada traditionnel:
Un de ses représentant : le Vénérable Hénépola Gunaratana :
2- Le théravada, lignée Mahasi:
- Biographie de sayadaw Mahasi
3- L'école de la Forêt:
Ses représentants sont notamment :
Ajahn Chah et ses disciples
Un enseignement de Ajahn Chah à lire absolument :
La clé de la libération
Sur ce blog, vous trouverez de nombreux enseignements des moines de la Forêt et de leur disciples: notamment tous les enseignements donnés par des "Ajahn" qui veut dire "enseignant" et qu'on place avant le nom du moine.
Kathy
Importance des sutta
Etudier les sutta, c'est étudier la parole du Bouddha.
De nombreux sutta ont été copié dans ce blog, pour les retrouver, passer par la rubrique "Sutta" du Plan Détaillé
Trouver plus de sutta : voir: sites et blog favoris rubrique : 1- Sutta, versets, paroles du Bouddha
Voir aussi : Liste des livres sur le bouddhisme Théravada et la méditation vipassana.
Vous trouverez de nombreux textes ou audio (à télécharger) sur le Bouddhisme Théravada : ICI
3 commentaires:
Merveilleux quel beau travail, tu as neaucoups de mérites chère Bica :)
avec metta
gigi
simple et en même temps tout est dit
Super, merci beaucoup !
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