Comment le Dhamma nous enseigne-t-il le juste chemin ?
Il nous apprend comment vivre. Il a de nombreuses manières pour nous le montrer : dans les rochers, dans les arbres ou juste en face de nous. C’est un enseignement, mais sans mots.
Calmez votre esprit, votre cœur et apprenez à regarder. Vous verrez alors le Dhamma dans son entier, à vous révélé, ici et maintenant. Où et quand pourriez-vous regarder, ailleurs qu’ici et maintenant ?
Comprendre le dhamma
D’abord, vous comprenez le Dhamma avec votre pensée. Puis, si vous commencez à le comprendre, vous allez le pratiquer. Et si vous le pratiquez, vous commencerez à le voir : vous êtes le Dhamma et vous connaissez la joie du Bouddha.
Le Dhamma doit être trouvé en soi-même
Le Dhamma doit être trouvé en soi-même, dans son cœur, et voir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ce qui est équilibré et ce qui ne l’est pas.
La magie du dhamma
La seule magie qui soit réelle, c’est la magie du Dhamma. Toute autre forme de magie n’est qu’une illusion comme un jeu de carte truqué. Elle nous distrait du véritable jeu : notre relation à la vie humaine, à la vie, à la mort et à la liberté.
Tout est dhamma
Tout est Dhamma pour qui sait rester dans la pleine conscience. Quand nous voyons des animaux qui tentent d’échapper au danger, nous voyons qu’ils sont comme nous. Ils fuient la souffrance pour courir vers le bonheur. Ils ont peur aussi. Ils craignent pour leur vie tout comme nous.
Quand nous voyons avec le regard juste, nous voyons que les animaux et les humains ne sont pas différents. Nous sommes tous compagnons dans la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort.
Le Dhamma, ce n’est pas quelque chose de lointain.
Le Dhamma, ce n’est pas quelque chose de lointain. Il est là, avec nous.
Le Dhamma n’a rien à voir avec les anges dans le ciel ou n’importe quoi de ce genre. Il nous concerne, il concerne ce que nous faisons ici, en ce moment. Il suffit de vous observer vous-même. Parfois, il y a de la joie, et parfois il y a de l’insatisfaction. Par moment vous vous sentez bien, et d’autres où vous souffrez… c’est cela le Dhamma.
Pouvez-vous voir cela ? Pour connaître ce Dhamma, il vous suffit de lire vos expériences.
Rester en contact avec le dhamma
Le Bouddha nous a demandé de rester en contact avec le Dhamma, mais les gens sont en contact avec les mots, les livres et les écritures.
Ce contact est une connaissance « à propos du » Dhamma ; ce n’est pas entrer en contact avec le Dhamma réel, tel qu’enseigné par notre Grand Maître.
Comment les gens peuvent-ils prétendre qu’ils pratiquent bien et de manière juste, s’ils se contentent de pratiquer ainsi. Ils sont vraiment loin de la bonne pratique.
Ecouter Le Dhamma
Lorsque vous écoutez le Dhamma, vous devez ouvrir votre cœur et vous positionner au centre de celui-ci.
N’essayez pas d’accumuler tout ce que vous entendez ou de faire des efforts surhumains pour tout retenir dans votre mémoire.
Laissez simplement le Dhamma couler dans votre cœur et resté en permanence ouvert à ce flot, dans le moment présent.
Ce qui doit être retenu le sera et cela se produira selon à son propre rythme ; non grace à un effort volontariste de votre part.
Enseigner le Dhamma
De même, lorsque vous exposez le Dhamma, vous ne devez rien forcer. Cela doit se produire de soi-même et couler spontanément du moment présent et des circonstances.
Les gens ont différents niveaux de capacité réceptive, et quand vous êtes là, au même niveau, alors cela se produit, le Dhamma jailli.
Le Bouddha avait la capacité de connaître le caractère de chacun et sa capacité de compréhension. Il utilisait toujours la même méthode d’enseignement spontané. Il ne possédait aucun don surnaturel, mais il était simplement réceptif aux besoins spirituels des gens qui venaient à lui, et il enseignait en conséquence.
Remarques : les sous titres ne sont pas dans le texte original
Source : extrait de “No Ajahn Chah”- traduction par isara
- Lire aussi sur ce blog : le Dhamma
1 commentaire:
Simple beau et profond à la fois comme toujours avec Ajahn Chah -et le Dhamma!
Merci!
Enregistrer un commentaire