mardi 17 juillet 2007

Quelques mots sur le bouddhisme et sur ce que Bouddha a enseigné



photo : site Fleurduzen

Ci après, vous trouverez:


1- Quelques mots sur le Bouddhisme, du site Vibhajjavada
2- Ce que le Bouddha a enseigné, par Andrew OLENDZKI
4- Le Bouddhisme aujourd'hui, par Martin Aylward



Quelques mots sur le Bouddhisme :
Vibhajjavada, c'est ainsi que s'appelait le "bouddhisme" à l'époque du Bouddha Shakyamuni... Ce mot signifie "L'école de la vérité expérimentée".

- Le bouddhisme propose une vision du monde révolutionnaire, inégalée à ce jour. Cette vue n'est pas le résultat de spéculations théoriques ou d'opinions ; elle est au contraire le fruit d'une expérience intérieure profonde qui nous met en relation avec la véritable nature de notre esprit et ce faisant de toute chose.
- Le Bouddhisme propose, grâce à l’introspection, la réflexion, la Méditation, la contemplation et l’action (entre autres choses), de libérer l’esprit de toutes ses négativités. Ainsi, l’esprit libéré et serein, nous pouvons aborder la vie d’une façon plus constructive et plus saine. De façon ultime, le bouddhisme propose de retrouver la vérité de notre vraie nature et de nous libérer complètement de la souffrance : c'est cela la Libération, le Nirvana, l'état de Bouddha.

- Le Bouddhisme n’est ni une religion ni une philosophie : c’est une voie spirituelle, c'est à dire une expérience intérieure permettant de se transformer. C'est cette expérience qui a permis de formaliser une science de l’esprit et des lois universelles de la nature. De même que c'est de cette expérience que le bouddhisme a exprimé certains principes comme : la non-violence, la tolérance, l’amour et la compassion, le respect des autres, l’entraide, une vie axée vers le bien et la vertu, la recherche du bonheur pour soi et pour les autres.

- Mais ici, il faudrait dire qu'en fait il n'y a pas de théorie. Etant issu de l'expérience, il s'agit de Vérités. Cependant, ces Vérités sont à redécouvrir pour chaque personne. Elles ne sont absolument pas des dogmes qu'il faudrait suivre aveuglément.

- En fait, cette expérience intérieure nous invite à de profonds changements dans notre façon de penser, donc d’être et d’agir. C’est vraiment un chemin intérieur et une aventure personnelle.

- On peut essentialiser l’enseignement du Bouddha en 3 points :

1- Ne pas faire le mal, s’en abstenir , s’en détourner - LA PAIX : Ceci est l’essence de l’enseignement du 1er tour de roue du Dharma. Ceci est obtenu par la méditation du calme mental, la paix de l’esprit (Shamatta) associée à la (l'auto) discipline. Il est la base des enseignements Théravada.

2- Faire le bien, procurer le bonheur à soi-même et à autrui - LA VERTU : Ceci est l’essence de l’enseignement du second tour de roue du Dharma. Ceci est obtenu par la méditation de la Vision pénétrante (Vipassyana) sur l’amour et la compassion pour tous les êtres. Il est la base des enseignements Mahayana.

3- Transformer cet esprit qui est le notre - LA SAGESSE : (Transformer notre Ignorance en Sagesse, découvrir la véritable nature de notre esprit qui est bouddha). Ceci est l’essence de l’enseignement du troisième tour de roue du Dharma. Ceci est obtenu par la méditation Vipassyana sur la Vue Ultime (Shunyata* de tous les phénomène ) associée à Shamatta, que l’on dissout ensuite dans la véritable nature de l’esprit (La claire lumière de RIGPA). Il est la base des enseignements Vajrayana.

* Shunyata : Vacuité - Plénitude, Espace de liberté infini libre et joyeux, existence sans substance et sans soi intrinsèque, libre de fabrication mentale, potentiel de créativité et d'action infini.

Bien évidemment, chaque cycle d’enseignement comporte ces 3 points. De la même façon chaque grande tendance du bouddhisme étudie et pratique ces 3 points. Cependant, chacun met en avant - insiste plus particulièrement sur un des points. Tous les enseignements du Bouddha sont déjà compris dans le premier tour, tout comme ils sont tous compris dans les deux autres. Il est donc vain de vouloir opposé Théravada, Mahayana et Vajrayana.

- La pratique bouddhiste est progressive et s’adapte au rythme de chacun.

- Chacun reste en définitive son propre maître , car la liberté est un des fondements du Bouddhisme. Mais cette liberté a un sens différent de ce que l’on entend en occident : en général, en occident, liberté signifie que l’on peut faire ce que l’on veut, que l’on se considère seul à décider, etc. Dans le Bouddhisme, Liberté et Responsabilité sont intimement liés : nous sommes libres car c’est nous seul qui décidons de la route à suivre (le bien ou le mal) et en ce sens nous sommes responsables de tous ce que nous faisons : nous récoltons ce que nous semons. La liberté Bouddhiste est fondée sur le respect et l’amour de l’autre et de soi-même, car en définitive, nous sommes tous liés les uns aux autres : notre vie dépend des autres et de notre environnement.

- Le mot "bouddhisme" est d'ailleurs inapproprié. Il ne correspond pas à une nomenclature des enseignements des bouddhas. Il est une fabrication des penseurs occidentaux qui dans leurs efforts pour nommer cette non-religion et non-philosophie, ont fait simple : associé le nom du bouddha à un "isme" comme cela fut fait pour le christianisme.

- En réalité, à l'époque du bouddha Sâkyamuni, les enseignements étaient appelé "vibhajjavâda", mot qui signifie "L'école de la Vérité expérimentée". Tout un programme...

- Aujourd'hui, le mot bouddhisme est devenu incontournable. Il n'est donc pas dans mon propos de vouloir le supprimer du vocabulaire. Il me semble néanmoins utile de garder à l'esprit le sens qu'il véhicule à chaque fois que nous l'utilisons
source = http://vibhajjavada.free.fr/



Ce que le Bouddha a enseigné, par Andrew OLENDZKI

Editorial d'Andrew OLENDZKI dans l'édition du Printemps 2006 de Insight Journal. Traduction Christian Ousset.

Il y a une question qui revient souvent parmi les étudiants bouddhistes d'aujourd'hui : "Qu'a enseigné le Bouddha ?".
Une réponse rapide, me semble-t-il, pourrait être : "Qui sait ?".
C'est comme si on demandait "qu'est ce qu'un arbre ?" (ou tout autre question du même ordre). Il n'y a pas moyen de comprendre ce qu'une chose est vraiment. Tout ce que l'on peut dire c'est à quoi elle ressemble dans telle perspective, depuis tel point de vue ; ce qui, quand on y réflé-chit, nous en dit beaucoup plus long sur nous-mêmes que sur l'arbre, ou sur ce que le Bouddha a enseigné.

Nous pouvons considérer un arbre du point de vue de sa biologie, de sa chimie, de sa forme, de son genre, de sa couleur, ou de la beauté émouvante de ses feuilles frissonnant dans la brise d'un crépuscule d'automne. C'est une maison pour les écureuils, une menace pour les fonda-tions de la maison voisine, un plat de résistance pour le dîner des insectes et des nombreux oiseaux qui s'en nourrissent. C'est une chose pour le charpentier, une autre pour le promoteur, et encore une toute autre chose pour le garçonnet de dix ans équipé de vieilles planches et d'une poignée de clous. Je pourrais continuer, mais je pense m'être fait comprendre. Tout dé-pend de la façon dont vous le regardez.

Il se passe à peu près la même chose concernant notre compréhension de ce que le Bouddha a enseigné. Tout comme un scientifique pourrait avoir le sentiment qu'il a une vision plus com-plète, "objective", de l'arbre, un spécialiste des religions tend à exercer une certaine autorité sur les enseignements du Bouddha, au moins dans son propre esprit. Même avec une compré-hension sophistiquée des questions herméneutiques, une vaste prise en compte du contexte historique, une quasi maîtrise des nuances des langues anciennes, il n'y a pas moyen d'échap-per à une donnée essentielle du monde post moderne : tout sens est construit localement. En fin de compte, toutes les constructions du savoir ne sont que des constructions.

Une compréhension de ce qu'a enseigné le Bouddha est répandue parmi tous ceux qui ont un jour entendu et interprété ces enseignements, car cette compréhension est un évènement local qui donne lieu à un moment spécifique d'interprétation par un individu spécifique. Cet indivi-du peut être entrainé à l'étude des religions, ou versé dans l'art de la méditation, ou pris dans un agenda spécifique, ou incapable de penser en dehors d'une certaine zone de confort, ou tout cela à la fois. En fait, la seule certitude, c'est que toute personne essayant de comprendre ce que le Bouddha a enseigné se posera la question depuis une perspective particulière et limitée. Et il y a une autre certitude : aucune de ces perspectives n'a de grandes chances de saisir ce que le Bouddha a vraiment enseigné.

Cela ne veut pas dire que "tout est relatif" et que, finalement, "qu'importe !". La façon dont chacun de nous construit son propre univers de sens est un sujet d'une extrême importance. En fait rien n'est plus important, rien ne mérite plus d'attention. C'est la manière dont nous cons-truisons notre monde et nous-même, de façon habile ou malhabile, qui détermine nos joies et nos souffrances.

Quels repères le Bouddha nous a-t-il laissés pour faciliter la compréhension ce qu'il a ensei-gné ?
Pour commencer, il semblait tout à fait au fait du problème. Même durant sa vie, des gens déformaient régulièrement son enseignement, que ce soit par inadvertance ou délibérément. "Homme malavisé, qui donc vous a dit que j'enseignais le Dhamma de cette façon ?" dit-il à Aritha, l'ancien tueur de vautours qui essaie de dire que les obstacles ne sont pas vraiment des obstacles (M22), et à Sati, l'ancien pêcheur qui croit que sa conscience survivra après sa mort (M38). Depuis les tous premiers temps il semble avoir été régulièrement mal interprété par "ceux qui présentent comme dit et déclaré par le Tathagata ce qui n'a pas été dit et déclaré par le Tathagata" (A 2:3.3).
Le Bouddha était donc très prudent sur la façon dont ses enseignements étaient transmis, di-sant : " deux choses aident à établir la non confusion et la non disparition du vrai Dhamma : présenter correctement les mots et les phrases, les interpréter correctement ". (A 2:2.10). Et, nous dit-il, chaque fois que nous ne sommes pas sûrs qu'un enseignant expose correctement les doctrines du Bouddha :"Leurs mots et leurs phrases doivent être étudiés attentivement et comparés aux suttas, et revus à la lumière de la pratique." (D 16:4.8).

La première partie de ce conseil est affaire de précision historique, d'érudition critique, et d'un certain degré de bon sens. Mais la seconde partie, traitant de "interpréter correctement le sens" et de "revoir à la lumière de la pratique", fait appel à une autre sorte de compétences.
Le Dhamma est fait pour être mis en action. C'est un guide pour savoir comment réorganiser la fonction de l'esprit et du corps à l'instant présent, et, de ce fait, son sens ne peut être retrou-vé que si on le met en œuvre. La meilleure réponse à la question de savoir ce que le Bouddha a enseigné, par conséquent, ne sera pas trouvée dans les textes, mais dans l'expérience. Il est important de diriger notre attention d'une façon particulière au sein de l'expérience, et on trouve les instructions pour le faire dans les textes. Mais le sens des enseignements du Bouddha, trouvé finalement dans les visions issues de cette vue juste, ne se manifestera que quand sa sagesse est mise en œuvre, localement, dans la transformation d'une personne.

Comme il le dit dans son célèbre discours aux Kalamas :"Quand vous voyez par vous-mêmes que ces choses sont saines… que ces choses, lorsque vous vous y intéressez et les pratiquez, vous conduisent au bien être et à la joie, alors, Kalamas, les ayant trouvées vous devriez les conserver". (A 3;65). Alors la meilleure façon de comprendre ce que le Bouddha a enseigné est de devenir ce que le Bouddha a enseigné. Construisez soigneusement le radeau, ramez avec énergie vers l'autre rive, et devenez une personne qui sait.

Source : http://www.vipassana.fr/Textes/AndrewOlendzki-CeQueLeBouddhaAEnseigne.htm




Le bouddhisme aujourd'hui ,
par Martin Aylward

Article paru dans le numéro 40 de la FIDHY (magazine de la Fédération Inter-Enseignements de Hatha Yoga) Traduction de l'anglais par Sabine Frix.

Ces derniers temps, il me semble qu'à chaque fois que j'ouvre un journal, on parle d'une célébrité pratiquant le bouddhisme. Il semblerait qu'être bouddhiste soit devenu une forme d'identité pour les stars de cinéma et les musiciens. Entre le charme flou de ces célébrités et les différentes traditions et formes d'enseignements, qui toutes se déclinent sous la vague dénomination de bouddhisme, comment trouver ses repères ?

On me demande souvent, "êtes-vous bouddhiste ?" Parfois, je réponds oui, simplement parce que c'est plus facile ! Répondre "non" semble troubler les gens, d'autant que je consacre la plus grande partie de ma vie à pratiquer et à enseigner le Dharma. Mais quand j'estime que la personne est suffisamment patiente pour recevoir une explication, j'essaie et j'insiste sur le fait que "buddh" signifie "éveillé" ! Par conséquent, si ce que cette personne veut dire par bouddhisme signifie "éveillisme" ou "en cours d'éveil", alors oui, je suis tout à fait d'accord. Mais si elle veux simplement parler de l'adoption d'un système de croyance particulier appelé "bouddhisme" alors je me reconnais plus dans l'esprit de Bob Marley qui pointait du doigt les discordes et querelles provenant du fait que nous sommes accrochés à nos différentes formes de croyances ou lignées quand il chantait : "j'en ai assez de vos ismes-schismes".

Tellement de violence et de conflits dans le monde sont dus à l'entrechoquement d' "ismes", avec des gens et des nations accrochées à leurs croyances jusqu'au point d'être prêts à s'entretuer pour les défendre. Ce n'est certainement pas du ressort de la pratique et de la quête spirituelle, mais déjà nous pouvons nous rendre compte par nous-même qu'il nous arrive de tomber facilement dans l'écueil de penser que notre propre tradition spirituelle ou notre manière de pratiquer est la meilleure, la plus rapide, la plus pure, la plus profonde, la plus douce, la plus ancienne, la plus exotique ! Si nous nous surprenons à penser de cette façon, c'est que nous avons quitté le chemin de l'éveil pour tomber dans le fossé du sectarisme et de la mesquinerie.

Le Bouddha n'a jamais été bouddhiste ! Il était personnellement concerné, comme il a pu le raconter un nombre incalculable de fois, par la question de l'Eveil. Confronté à l'inévitabilité de sa propre mortalité et au néant de la vie vécue pour le seul accomplissement du plaisir et l'évitement de la douleur, il se détermina à trouver une solution authentique à cet état d'insatisfaction. La pratique de la méditation du Bouddha, ses conseils et enseignements aux moines, nonnes et laïques étaient tous invariablement fixés vers ce but de l'éveil. Dans un de ses fameux enseignements où le Bouddha parle aux habitants d'une ville appelée Kalama, il leur recommande instamment, d'une façon fort peu commune pour une figure religieuse, de ne pas croire à ce qu'il leur dit !

O Kalamas, ne croyez pas ce qu'on vous rapporte, les légendes, les traditions, les écrits, la conjecture logique, l'inférence, les analogies, les points de vue d'autres, la probabilité, ou ce que votre professeur vous dit. Quand vous savez par vous-mêmes que les choses sont malhabiles et blâmables, critiquées par le sage, et qu'une fois entreprises elles mèneront au mal et à la souffrance - alors vous devriez les abandonner. Quand vous savez par vous-mêmes que quelque chose est habile, irréprochable, conseillé par le sage, et qu'une fois entreprise, cette chose mènera au bien-être et au bonheur - alors vous devriez entrer en elle et y rester. (Kalama Sutta, Anguttara Nikaya III.65)

Une pratique spirituelle authentique est une activité radicale. Elle nous demande de ne pas nous contenter de réponses faciles. Elle ne nous demande certainement pas de substituer un ensemble de croyances à un autre. Au contraire, elle nous demande d'étudier passionnément notre vie intérieure. Ce en quoi nous sommes engagés est-il nocif pour les autres et nous-mêmes ? Comment pouvons- nous nous en éloigner ? Ce en quoi nous sommes impliqués est-il véritablement nourrissant et favorable au bonheur et au bien-être des autres et de nous-même ? Comment pouvons-nous optimiser nos ressources envers cela ?

Si nous avons cette passion pour l'éveil dans la vie, alors cela vaut réellement la peine de regarder de près les différents enseignements, traditions et professeurs que nous rencontrons sur notre route pour voir ce qu'ils offrent réellement.

Que cela soit au service de n'importe quelle tradition au service du BOUDDHisme, de l'éveil, de la sagesse et de la compassion, ou que cela soit davantage intégré dans le bouddhISME, ou un autre "isme", essayant de renforcer un ensemble d'idées sur ce qu'est la vie ? Regardons cela d'aussi près que possible, parce que notre liberté en dépend !

La méditation est un outil merveilleux pour explorer notre vie. Assis en silence, confrontés à nous-mêmes, nous sommes invités à voir à scruter nos habitudes et tendances, notre agitation et notre ennui, nos compulsions et négativités, notre confusion et nos souffrances. Ces phénomènes très humains sont le compost de notre croissance spirituelle. Nous voyons tellement souvent la pratique spirituelle au travers de lunettes roses, recherchant un esprit paisible, un état altéré, une expérience spéciale. Toutes ces choses peuvent en effet se produire, mais elles ne sont que décoratives, pas la vraie célébration. Une pratique spirituelle authentique doit-être celle qui marque vraiment une différence dans nos vies, qui nous permet d'appréhender la vie avec plus de largesse d'esprit, de facilité et de joie de coeur. La voie qui mène à ces qualités doit passer par les bosses et tremblements qui préoccupent le coeur en ce moment même. Il n'y a aucune transcendance véritable sans passer par le feu de ce que nous tentons de dépasser. Dans le silence, le calme et la réceptivité de la méditation, nous apprenons à adapter et traiter en ami notre esprit-singe et notre coeur blessé. Nous apprenons à nous ouvrir au delà des confinements étroits de notre parcours de vie personnel, et à trouver le repos dans l'étreinte du mystère entourant la vie.

Finalement, la meilleure manière de montrer notre respect au Bouddha est de nous passer de lui ! L'éveil, une véritable sagesse de libération et de soin pour la vie, est un droit de naissance de tous les êtres humains. Le Bouddha a passé sa vie entière à enseigner la pratique et la possibilité de faire nôtre cet éveil, afin de connaître une liberté véritable, ici et maintenant. Nous pouvons être plus inspirés par les enseignements des traditions de la sagesse du monde, et si tout va bien nous nous sentirons véritablement transportés vers l'exploration de notre propre vie aussi profondément que possible, à la lumière de ces enseignements. Mais, afin de vivre vraiment dans l'esprit de la nature révolutionnaire d'une pratique spirituelle authentique, nous devons rechercher l'expérience directe plutôt que le dogme, la réceptivité plutôt que la croyance, le mystère plutôt que les réponses. Et de cette façon, nous introduisons le Bouddha, nous apportons l'éveil, au cœur de notre vie.

Puissent tous les êtres connaître l'éveil radical et la douceur de la liberté.

Source = Vipassana.fr

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