samedi 28 juillet 2007

le "Bouddhisme", effet de mode ?


Mise à jour de ce message le 19/09/07


Je crois que notre civilisation ne survivra que si elle est capable de faire en sorte que chacun trouve son bonheur dans le bonheur des autres. (Jacques Attali -le monde des Religions)




Il n'est pas question ici, de relancer la polémique sur : qui a raison et qui a tort.
Aucune pratique n'est supérieure à une autre et surtout aucune pratique ne mérite d'être méprisée.



Le "bouddhisme" serait à la mode ?




Mais au fait quel Bouddhisme ? Le bouddhisme Théravada ?
Comme je l'ai déjà mentionné dans le message sur le Bouddhisme Théravada: (ICI)

Bien que la France soit le pays occidental où Le bouddhisme connaît le développement le plus spectaculaire depuis une quarantaine d'années, le boudddhisme théravada reste très minoritaire.

Dans son livre "Le bouddhisme en France", le sociologue Frédréric Lenoir, à même mis à part de son étude sociologique, les centres théravada : "qui touchent extrêmement peu de personnes". Il indique dans son introduction que cela touche "quelques centaines de personnes à peine".

Son étude ayant été réalisé en 1999, il est clair qu'aujourd'hui, grâce à internet notamment, le théravada touche beaucoup plus de personnes, mais il reste quand même toujours minoritaire par rapport au bouddhisme Tibétain ou même au Zen.


Lire : Pourquoi le bouddhisme nous attire ? - par Frédéric Lenoir: ICI


Cet engouement pour le bouddhisme théravada en général et pour vipassana en particulier est tout récent. Il y a moins de 10 ans, très peu de monde connaissait le mot "vipassana"

Si le Bouddhisme Théravada ne se réduit aucunement à vipassana, il n'en demeure pas moins que vipassana occupe une place très importante dans le bouddhisme théravada.

Finalement, Le Bouddhisme Théravada, grâce notamment aux pratiques permettant de développer vipassana, est simplement entrain de rattraper son retard. Y arrivera t'il ? seul l'avenir nous le dira.


A l'époque du Bouddha il n'y avait pas de "Bouddhiste". Il y avait des moines, des disciples laïcs mais pas de bouddhistes , le "iste" ayant été ajouté bien après.

On ne parlait pas non plus de "vipassana", mais la pratique de l'établissement de l'attention, le satipatthana sutta permettait de développer : "Toutes les sortes de choses (Vi) + vision répétée (anupassanà) : Observation multiple, d'instant par instant. Connaissance directe de la réalité, développée par le fait de porter son attention sur ce qui est perçu, tel que cela est perçu." ( source lexique pali du dhammadana )



Le Bouddhisme........ à la mode ?
Aux Etats-Unis comme en Europe, on découvre le bouddhisme depuis seulement 35 ans. Avant, l'étude des textes était réservée à quelques orientalistes réputés ou à quelques érudits. L'arrivée des maîtres tibétains, puis zen à donner un nouvel essor au bouddhisme. Des temples ont ouvert, des sanghas se sont créés. Si l'on connaît bien ces deux écoles en France, les gros bataillons des bouddhistes en Asie appartiennent aux écoles liées au Théravada, ou aux écoles Tendaï, Nichiren, «Terre Pure», shingon... Sur plus de 400 millions de bouddhistes, à peine 6 millions pratiquent le bouddhisme tibétain (Vajrayana) et à peine 10% des bouddhistes japonais appartiennent à l'une des deux écoles principales du Zen. Cela remet en perspective quantitative le poids respectif de ces deux traditions, très populaires chez nous.Pour autant, le Dalaï Lama, chef spirituel et temporel des Tibétains, sans être un «pape» est également considéré comme un grand maître spirituel par les autres écoles bouddhistes.

Comme toute nouvelle spiritualité, le bouddhisme a commencé à se diffuser par les élites (socio-économiques, culturelles) pour se diffuser ensuite vers des couches toujours plus larges de la population. Si le bouddhisme a le «vent en poupe» en Occident, il n'en va pas de même lorsqu'on regarde sa situation et son évolution au siècle passé, le 20ème siècle: Les trois grandes religions conquérantes, le christianisme, l'islam et l'hindouisme ont vu chacune leurs effectifs respectifs multipliés par trois entre 1900 et 2000. Or, il y a à peu près le même nombre de bouddhistes dans le monde en 2000 qu'en 1900. Leur nombre n'a pas sensiblement augmenté sur cette période. Si l'hindouisme a chassé le bouddhisme de l'Inde et si l'islam la chassé du Pakistan et l'a coupé de l'Occident et de la Grèce dans les siècles antérieurs, il est certain que l'avènement du communisme en Chine et dans certains pays du sud-est asiatique au XXème siècle a été un lourd facteur explicatif de la non expansion du bouddhisme. En Chine, le Grand Bond en Avant comme ensuite la Révolution Culturelle ont anéantit des dizaines de millions de personnes et parmi elles de très nombreux bouddhistes pratiquants, moines et autres. Le chauvinisme han fait montrer du doigt la «religion étrangère», le bouddhisme, par rapport au confucianisme par ex. Nous n'oublions évidemment pas le génocide, ethnique et culturel, du peuple tibétain qui, avec plus de 1 500.000 morts et 90% des temples et monastères détruits, constitue un des crimes les plus odieux du siècle passé. Le régime sanglant des Khmers rouges communistes de Pol Pot a fait également plus d'un million de mort en quelques années, avec pour cibles principales les «bourgeois» c'est à dire avant tout les élites culturelles et religieuses. Le Vietnam, rappellons le est également un régime communiste. La junte militaire au pouvoir en Birmanie opprime également les bouddhistes sincères qui, autour de Aung San Su Kyi cherchent à rétablir la paix et la démocratie.

Alors, comme on a pu le constater, si l'on considère en Europe et aux Etats-Unis que le bouddhisme est à la mode, cela dépend vraiment de quel point de vue l'on regarde, et cette expression révèle plutôt l'européano-centrisme de ceux qui la formulent...

Jean-Laurent Turbet
source : annuairedubouddhisme



vipassana
"Vipassana, au départ, désigne une qualité qui se manifeste lorsque la croyance en l'ego, elle, ne se manifeste plus : c'est une capacité de l'esprit présente en chacun, mais que l'individu "ordinaire", "non instruit", empêche de s'exprimer par la mutiplication des actes karmiques et des "vues erronées".
Mais le terme, petit à petit au fil des siècles, en est venu à désigner, aussi, l'exercice, la méthode de "culture mentale" (bhâvanâ ou "méditation"), qui permet l'expression naturelle de cette qualité : vippassana désigne alors ce que les textes anciens appellent plus couramment sati-sampajañño : l'attention (sati) et la "compréhension (jañño) complète (sam-) et pénétrante (pa-)", qui va au-delà des apparences pour découvrir la "vacuité" des phénomènes et leur triple caractéristique : non-permanent (anitya), insatisfaisant (duhkha) et "non-existant en soi" (anâtman) - c'est-à-dire conditionnés. La "méthode" vipassana est alors ce qui permet de développer prajña.
..... Selon qu'on se situe dans la tradition du Theravâda ou du Mahâyâna, la "méthode" prendra quelques "colorations" différentes".
source : UBE


J'ai déjà évoqué plus en détail la "méditation" vipassana : LA :

Vipassanà, pour tous les auteurs, c'est la vision profonde de la réalité ou vision directe. Ce n'est donc pas une méditation proprement dites. On ne devrait donc pas parler, effectivement, de "méditation Vipassanà". Mais, si de nombreux auteurs ont accolé ces deux mots: "méditation" et "vipassanà", ce n'est par ignorance, vous vous en doutez, mais sans doute par souci de simplification. Et puis c'est plus court que d'écrire à chaque fois : L'entraînement, en suivant les instructions du satipatthána Sutta, qui va nous permettre de développer la vision directe de la réalité.



Pourquoi certaines personnes s'orientent vers le bouddhisme théravada et plus particulièrement le développement de vipassana? Sans doute parce que cela correspond mieux à leur personnalité. Et puis dans le bouddhisme théravada "pas de rituels compliqué, ni de relation affective envers un maître spirituel"


C'est vrai que si l'on tape le mot "vipassana" sur un moteur de recherche on trouve de tout, même des publicités d'agences de voyages, prônant les mérites de la méditation vipassana.
Mais si vous tapez "bouddhisme" tout court, voire "Médiation" c'est encore plus impressionnant.


Soyons bien clair : Toute méthode, que ce soit la méthode Mahasi ou une autre, si elle n'est pas accompagnée de saddha (la foi), Sila (moralité et respect des préceptes) et d'une compréhension du dhamma, ne restera qu'une "méthode", mais n'aura plus grand chose à voir avec le Bouddhisme.

Et dans cet extrait de l'article de Bikkhu Bodhi : "Grimper jusqu'en haut de la montagne" (Cité à plusieurs reprises dans ce blog) , il n'y a aucun mépris, aucune agressivité.

"Ce qui me laisse un peu perplexe dans ce pays, c’est la pratique de la méditation vipassana (pénétration) comme méthode suffisante par elle-même, coupée de son contexte plus large du Dhamma. Pour moi, formé et conditionné d’une certaine manière, la méditation vipassana est le joyau de la couronne, elle doit être enserrée dans une couronne convenable. Traditionnellement, il s’agit de la structure résultant de la foi en le Triple Joyau, d’une compréhension intellectuelle claire du Dhamma et d’une aspiration à réaliser l’objectif que le Bouddha expose comme le but ultime de son enseignement. Alors, la sagesse véritable, celle qui est conforme à l’intention du Bouddha, s’élève et conduit à la réalisation de l’objectif"

Ainsi, à partir du moment où la pratique qui conduit au développement de vipassana, est accompagnée de la foi en le Triple joyau, que le pratiquant respecte les préceptes et qu'il a une compréhension claire du dhamma, alors cette pratique est le "joyau de la couronne"

Et puisque cette pratique est le joyau de la couronne, tout le monde a intérêt à ce qu'elle se développe dans les meilleurs conditions possibles.

La majorité des pratiquants qui font des retraites intensives sous la "guidance" d'un moine ont certainement la foi dans le Triple joyau : Comment se comporter comme un véritable yogi durant un tel entraînement sans la foi ? cela me paraît presque impossible.

Et puis la foi sans la pratique, ça ne veut pas dire grand chose non plus, c'est la pratique qui va renforcer la foi.
j'ai déjà évoqué l'importance de saddha ICI :
Au début de la pratique, Saddha ( qui signifie la confiance dans les enseignements du Bouddha) peut exister, mais c'est une foi fondée sur l'enseignement théorique, donc c'est une foi, une confiance superficielle. C'est en pratiquant que la confiance deviendra profonde.
Bouddha le disait lui même : Ne croyez pas ce que je dis, mais mettez le en pratique, afin de vérifier vous même.
Et puisque le dhamma se comprend essentiellement par la pratique, pour la foi ou la confiance c'est pareil: La Foi se renforce grâce à la pratique. Sans pratique, pas de foi réelle.


Alors oui, il y a sans aucun doute un effet de mode, mais cela ne justifie aucunement que l'on méprise les personnes qui suivraient cet effet de mode.
On devrait même s'en réjouir car, grâce à cette effet de mode, beaucoup de personnes qui ne connaissaient pas le dhamma, seront touchées sincèrement par les enseignements et, ce qui au départ était superficiel, deviendra peut-être un réel engagement.
Quant aux personnes qui ne chercheront pas à approfondir leur découverte, de toute manière, sans cet effet de "mode", elles n'auraient jamais approché le bouddhisme que ce soit de prêt ou de loin.
Vu sous cet angle, l'effet de mode est donc positif, puisqu'il va permettre à un grand nombre de personnes de découvrir le dhamma. Et, comme le souligne Stephen Batchelor :
"Le bouddhisme est une force vitale dans ma vie, et par compassion pour les autres, j'aimerais le voir devenir une force vitale dans la vie des autres."


Un récit de retraite vipassana (méthode Goenka) illustre bien cela : ICI . La personne qui témoigne; loin de moi l'idée de la critiquer, bien au contraire; n'est pas du tout "bouddhiste" et, de toute évidence, il s'agit plus au départ d'une simple "curiosité'" de sa part et aucunement de "Foi" dans l'enseignement du Bouddha. Il n'en demeure pas moins qu'elle a été touchée par cette retraite.

Dans ces conditions, l'effet de mode n'est certainement pas négatif. Sans doute seuls les "puristes" vont continuer de critiquer ce genre de démarche.



Le dhamma est à tout le monde et nous devons éprouver de la compassion pour les personnes qui approchent le dhamma que par mode; qui ne respectent pas sila et qui n'ont pas compris ce que signifie "prendre refuge" dans le Bouddha dans le dhamma et dans la sangha


Alors pourquoi avoir peur d'être identifié à ces personnes? je veux dire par là, en quoi ça dérange les "vrais" bouddhistes cet effet de mode ?


Quant aux personnes qui font le récit de leur retraite sur internet, dans la grande majorité des cas, si elles ont fait ce choix, c'est justement pour partager leur expérience avec d'autres pratiquants. C'est aussi cela la sangha : le partage.



Alors oui , la Parole est libre et chaque pratiquant bouddhiste est en droit de donner son opinion sur internet, mais la parole doit être juste et pas simplement libre! La parole juste ne doit blesser personne ou en tout cas, pas de manière intentionnelle. On peut tout à faire dire ce que l'on pense, sans pour autant être méprisant à l'égard des autres, bouddhistes ou non bouddhistes, suivant la mode ou ne la suivant pas.

Une personne qui a une compréhension profonde du dhamma n'est en rien supérieure à une personne qui ne comprend rien au dhamma, voir même qui se prétend "bouddhiste" par mode.


Nous sommes responsable ne nos actes et de nos paroles; Je suis responsable de mes actes et de mes paroles.


Le Bouddha dit : « Si vous ne prenez pas soin les uns des autres, qui donc, je vous le demande, le fera ? »
Si les membres de la communauté spirituelle ne s’aiment pas les uns les autres, qui d’autre les aimera ? S’ils ne s’inspirent pas les uns les autres, qui d’autre les inspirera ? S’ils ne peuvent pas être heureux les uns avec les autres, avec qui d’autre peuvent-ils l’être ? Peut-être devraient-ils apprécier plus leur compagnie mutuelle, s’apprécier plus les uns les autres, reconnaître plus leur valeur mutuelle....

Il s’agit de bienveillance mutuelle sans faille, il s’agit d’intérêt personnel, il s’agit d’action harmonieuse et efficace, il s’agit de considérer les personnes en tant que personnes, il s’agit de communication et de réjouissance, il s’agit de reconnaissance de la discontinuité absolue entre le groupe et la communauté spirituelle. Par-dessus tout, il s’agit de responsabilité mutuelle, et d’amitié spirituelle mutuelle. Il ne s’agit pas de quelque chose qui s’est produit dans le passé, il y a deux mille cinq cents ans ; il s’agit de quelque chose qui se passe maintenant, aujourd’hui. Il ne s’agit pas de quelque chose qui concernait les anciens frères ; il s’agit de quelque chose qui concerne leurs successeurs modernes.

Source = centrebouddhisteparis

Certains n'hésitent pas à parler de "Bouddhamania ou Dalaïmania ": ICI
Cette vision me semble un peu excessive, mais bon, chacun interprète à sa manière cet "essort".

Ce qui importe c'est de ne pas être médisant et méprisant envers les autres.



Parenthèse sur l'utilisation du "Bouddhisme" dans la publicité :

Exemple :

Dans une publicité d'une marque de vêtements pour hommes : dans une salle de gymnastique, un homme aux cheveux mi-longs, habillé en complet-cravate, les pieds dénudés, est assis en tailleur. En arrière-plan, un homme chauve, pieds et torse nus, vêtu d’un pantalon en toile blanc, est installé dans la même posture de méditation: les yeux mi-clos leur permettent de se concentrer sur leur corps, tout en ayant conscience de ce qui les entoure; le contact entre le pouce et l’index maintient fermée la circulation du flux d’énergie; la poitrine ouverte facilite une respiration fluide. Dans ce contexte de méditation, le complet paraît alors totalement inapproprié.



"En le présentant dans une scène improbable de la vie quotidienne, la publicité démontre l’irrésistibilité du confort de ce costume sacrifiant la recherche spirituelle sur l’autel du bonheur matériel. Le principe bouddhique du détachement est donc clairement instrumentalisé."

voir d'autres publicité et leur analyse : source : religion.info

Refermons cette parenthèse sur la publicité et le bouddhisme.


En réalité La question qui se pose est la suivante : Au délà du Bouddhisme théravada, y a t'il une "tradition vipassana"?

Certains puristes du Boudhisme théravada, ne veulent surtout pas être identifié à ce mouvement "vipassana":
Pourtant, grâce à la pratique conduisant au développement de vipassana, beaucoup de personnes, non bouddhistes au départ, ont été amenées à rencontrer le dhamma.



Pour Stephen Batchelor :

Puisque chacune des écoles asiatiques du bouddhisme tend à voir sa perspective du Dharma comme étant la vraie, on se retrouve avec beaucoup de chamailleries à propos de ce que serait l'enseignement le plus grand, le plus pur, etc. Je ne crois pas que cela se produira autant en occident, parce que nous rencontrons toutes les traditions d'un coup : Theravada, tibétain, Zen, Terre Pure, Nichiren. La perspective de chacune de ces traditions est, à mon avis, toujours partielle parce qu'elle regarde le monde d'un seul point de vue. Le défi en Occident, il me semble, est de trouver une façon d'incorporer toutes ces perspectives. Le faire impliquera que l'on s'ouvre en direction d'une définition de la culture bouddhiste qui respectera, et même célèbrera, les différences, tout en fournissant une vue générale qui soit cohérente.



Et bien malheureusement si, en occident aussi il y a des "chamailleries à propos de ce que serait l'enseignement le plus grand, le plus pur...."



.....Le bouddhisme est une force vitale dans ma vie, et par compassion pour les autres, j'aimerais le voir devenir une force vitale dans la vie des autres. C'est bien naturel. Mais qui pourrait dire actuellement si le bouddhisme s'implantera durablement en Occident ? Le bouddhisme est encore marginal dans notre culture ; je ne pense pas qu'il ait pénétré la société très profondément. Il pourrait s'agir simplement d'une autre lubie pour l'Occident, comme la Théosophie l'a été au 19ème siècle. Mais si le bouddhisme prend pied dans notre culture, il s'adaptera certainement comme il l'a fait dans chacun des pays, chacune des cultures, chacune des époques qu'il a traversés.
Source : "Chemins Complementaires" vipassana.fr


Toujours selon Stephen Batchelor :

Aujourd'hui quand on parle de vipassana, on se réfère souvent à une tradition qui s'appelle vipassana, qui a sa source dans le bouddhisme Theravada, la tradition la plus ancienne, qu'on trouve actuellement principalement en Thaïlande, en Birmanie, au Sri Lanka et au Cambodge.

En fait, il n'y a pas vraiment de tradition vipassana. On devrait plutôt parler d'un mouvement moderne réformateur qui prit son essor à la fin du XIXème siècle en Birmanie......

......... C'était vraiment une tradition, une façon de pratiquer qui, dès le début, était très intégrée dans la vie quotidienne moderne d'un état qui essayait de devenir un état séculier, mais basé sur ses fondations de la pratique du bouddhisme. A partir de ce moment là, on peut parler d'une tradition Vipassana.
Le problème est que le mot vipassana se trouve aussi dans la tradition tibétaine. Toutes les traditions tibétaines parlent de lhaktong traduction du terme vipassana.
De la même façon, en Chine, en Corée, au Japon, on retrouve le mot "vipassana".
Cela veut simplement dire que "vipassana" appartient à toutes les traditions bouddhistes et pas seulement à ce mouvement réformateur qui a ses origines en Birmanie. "Vipassana", littéralement, dans toutes les langues, veut dire la même chose : "passana" est le mot pali pour voir, regarder ; "vi" est un préfixe qui donne une certaine intensité à ce regard, cette vision. En anglais on dirait penetrative vision ou vision pénétrante, une attention, une façon plus vive, plus exacte, plus pénétrante de regarder les choses, avec beaucoup plus de curiosité que d'habitude.

source : Qu'est ce que Vipassana : ICI

Effet de mode ou choix profond, cet engouement pour le Bouddhisme en occident est-il profitable?

Voici un extrait d'un article : La transmission du bouddhisme en Occident:
une nouvelle " Mise en Mouvement de la Roue du Dharma ?" :

1-La rencontre entre le bouddhisme et l’Occident est un événement profitable, non seulement pour l’Occident mais pour le monde entier. De plus, elle constituera une grande chance pour le bouddhisme, qui trouvera dans la dynamique de son développement en Occident une source de vitalité dont il a grand besoin. Nous assistons peut-être à ce que nous pourrions appeler une nouvelle " mise en mouvement de la Roue du Dharma. "

2-Le bouddhisme va progressivement se dépouiller de ses aspects religieux et dévotionnels pour s’établir de manière stable et durable en tant que voie spirituelle laïque et universelle, ouverte à tous sans distinction de tradition ou de culture.

3-C’est en Occident que se trouve désormais l’avenir du bouddhisme. Le bouddhisme occidental sera l’instigateur d’un renouveau du bouddhisme, après d’inévitables modifications suscitées par les conditions socio-économiques, scientifiques et techniques dont l’Occident est le berceau.
source =cusi.free





Pour Martin Aylward :

Ces derniers temps, il me semble qu'à chaque fois que j'ouvre un journal, on parle d'une célébrité pratiquant le bouddhisme. Il semblerait qu'être bouddhiste soit devenu une forme d'identité pour les stars de cinéma et les musiciens. Entre le charme flou de ces célébrités et les différentes traditions et formes d'enseignements, qui toutes se déclinent sous la vague dénomination de bouddhisme, comment trouver ses repères ?

On me demande souvent, "êtes-vous bouddhiste ?" Parfois, je réponds oui, simplement parce que c'est plus facile ! Répondre "non" semble troubler les gens, d'autant que je consacre la plus grande partie de ma vie à pratiquer et à enseigner le Dharma. Mais quand j'estime que la personne est suffisamment patiente pour recevoir une explication, j'essaie et j'insiste sur le fait que "buddh" signifie "éveillé" ! Par conséquent, si ce que cette personne veut dire par bouddhisme signifie "éveillisme" ou "en cours d'éveil", alors oui, je suis tout à fait d'accord. Mais si elle veux simplement parler de l'adoption d'un système de croyance particulier appelé "bouddhisme" alors je me reconnais plus dans l'esprit de Bob Marley qui pointait du doigt les discordes et querelles provenant du fait que nous sommes accrochés à nos différentes formes de croyances ou lignées quand il chantait : "j'en ai assez de vos ismes-schismes".

Tellement de violence et de conflits dans le monde sont dus à l'entrechoquement d' "ismes", avec des gens et des nations accrochées à leurs croyances jusqu'au point d'être prêts à s'entretuer pour les défendre. Ce n'est certainement pas du ressort de la pratique et de la quête spirituelle, mais déjà nous pouvons nous rendre compte par nous-même qu'il nous arrive de tomber facilement dans l'écueil de penser que notre propre tradition spirituelle ou notre manière de pratiquer est la meilleure, la plus rapide, la plus pure, la plus profonde, la plus douce, la plus ancienne, la plus exotique ! Si nous nous surprenons à penser de cette façon, c'est que nous avons quitté le chemin de l'éveil pour tomber dans le fossé du sectarisme et de la mesquinerie.

Le Bouddha n'a jamais été bouddhiste ! Il était personnellement concerné, comme il a pu le raconter un nombre incalculable de fois, par la question de l'Eveil. Confronté à l'inévitabilité de sa propre mortalité et au néant de la vie vécue pour le seul accomplissement du plaisir et l'évitement de la douleur, il se détermina à trouver une solution authentique à cet état d'insatisfaction. La pratique de la méditation du Bouddha, ses conseils et enseignements aux moines, nonnes et laïques étaient tous invariablement fixés vers ce but de l'éveil. Dans un de ses fameux enseignements où le Bouddha parle aux habitants d'une ville appelée Kalama, il leur recommande instamment, d'une façon fort peu commune pour une figure religieuse, de ne pas croire à ce qu'il leur dit !

O Kalamas, ne croyez pas ce qu'on vous rapporte, les légendes, les traditions, les écrits, la conjecture logique, l'inférence, les analogies, les points de vue d'autres, la probabilité, ou ce que votre professeur vous dit. Quand vous savez par vous-mêmes que les choses sont malhabiles et blâmables, critiquées par le sage, et qu'une fois entreprises elles mèneront au mal et à la souffrance - alors vous devriez les abandonner. Quand vous savez par vous-mêmes que quelque chose est habile, irréprochable, conseillé par le sage, et qu'une fois entreprise, cette chose mènera au bien-être et au bonheur - alors vous devriez entrer en elle et y rester. (Kalama Sutta, Anguttara Nikaya III.65)

Une pratique spirituelle authentique est une activité radicale. Elle nous demande de ne pas nous contenter de réponses faciles. Elle ne nous demande certainement pas de substituer un ensemble de croyances à un autre. Au contraire, elle nous demande d'étudier passionnément notre vie intérieure. Ce en quoi nous sommes engagés est-il nocif pour les autres et nous-mêmes ? Comment pouvons- nous nous en éloigner ? Ce en quoi nous sommes impliqués est-il véritablement nourrissant et favorable au bonheur et au bien-être des autres et de nous-même ? Comment pouvons-nous optimiser nos ressources envers cela ?

Si nous avons cette passion pour l'éveil dans la vie, alors cela vaut réellement la peine de regarder de près les différents enseignements, traditions et professeurs que nous rencontrons sur notre route pour voir ce qu'ils offrent réellement.

Que cela soit au service de n'importe quelle tradition au service du BOUDDHisme, de l'éveil, de la sagesse et de la compassion, ou que cela soit davantage intégré dans le bouddhISME, ou un autre "isme", essayant de renforcer un ensemble d'idées sur ce qu'est la vie ? Regardons cela d'aussi près que possible, parce que notre liberté en dépend !

La méditation est un outil merveilleux pour explorer notre vie. Assis en silence, confrontés à nous-mêmes, nous sommes invités à voir à scruter nos habitudes et tendances, notre agitation et notre ennui, nos compulsions et négativités, notre confusion et nos souffrances. Ces phénomènes très humains sont le compost de notre croissance spirituelle. Nous voyons tellement souvent la pratique spirituelle au travers de lunettes roses, recherchant un esprit paisible, un état altéré, une expérience spéciale. Toutes ces choses peuvent en effet se produire, mais elles ne sont que décoratives, pas la vraie célébration. Une pratique spirituelle authentique doit-être celle qui marque vraiment une différence dans nos vies, qui nous permet d'appréhender la vie avec plus de largesse d'esprit, de facilité et de joie de coeur. La voie qui mène à ces qualités doit passer par les bosses et tremblements qui préoccupent le coeur en ce moment même. Il n'y a aucune transcendance véritable sans passer par le feu de ce que nous tentons de dépasser. Dans le silence, le calme et la réceptivité de la méditation, nous apprenons à adapter et traiter en ami notre esprit-singe et notre coeur blessé. Nous apprenons à nous ouvrir au delà des confinements étroits de notre parcours de vie personnel, et à trouver le repos dans l'étreinte du mystère entourant la vie.

Finalement, la meilleure manière de montrer notre respect au Bouddha est de nous passer de lui ! L'éveil, une véritable sagesse de libération et de soin pour la vie, est un droit de naissance de tous les êtres humains. Le Bouddha a passé sa vie entière à enseigner la pratique et la possibilité de faire nôtre cet éveil, afin de connaître une liberté véritable, ici et maintenant. Nous pouvons être plus inspirés par les enseignements des traditions de la sagesse du monde, et si tout va bien nous nous sentirons véritablement transportés vers l'exploration de notre propre vie aussi profondément que possible, à la lumière de ces enseignements. Mais, afin de vivre vraiment dans l'esprit de la nature révolutionnaire d'une pratique spirituelle authentique, nous devons rechercher l'expérience directe plutôt que le dogme, la réceptivité plutôt que la croyance, le mystère plutôt que les réponses. Et de cette façon, nous introduisons le Bouddha, nous apportons l'éveil, au cœur de notre vie.

Puissent tous les êtres connaître l'éveil radical et la douceur de la liberté.

Source = Vipassana.fr



Comment expliquer l'engouement pour le bouddhisme en Europe ?

Réponse :
Vous posez là une question à laquelle il est assez difficile de répondre simplement. De nombreux articles et des ouvrages ont été dernièrement rédigés afin d'y répondre. Je pense que vous trouverez dans les articles parus récemment dans ces magazines (type Le Point ou Le Nouvel Observateur) quelques éléments de réponse. Dans le domaine de l'édition plusieurs ouvrages ont été réalisés sur cette question et notamment le livre de Bruno ETIENNE et Raphaël LIOGER, "Etre bouddhiste en France aujourd'hui" (Cf. Bibliographie et Note de lecture n° 12). Comme vous pourrez le lire, je n'ai pas tellement reconnu le sens du bouddhisme actuel en Europe, mais j'y ai plutôt vu une étude érudite et savante, un rien catégorique, qui ne m'a pas parue servir la connaissance juste du bouddhisme et du bouddhisme en Europe.

Pour répondre à votre question, il y a évidemment plusieurs pistes. Sur un plan sociologique, on voit de nombreuses professions médicales (infirmières, médecins …) qui se trouvent désemparées devant la souffrance (à tous les sens du terme) au quotidien et qui souhaitent pouvoir apporter une réponse non pas idéologique, mais pratique, concrète à la difficulté d'être des personnes hospitalisées dans des périodes difficiles de leur vie (que ce soit au plan purement physique ou bien au plan psychologique et bien souvent sur ces deux plans simultanément). Ces nombreux professionnels de la santé ont déclaré avoir trouvé dans le bouddhisme non seulement une analyse profonde et redoutablement pertinente des mécanismes à l'œuvre dans la pensée de l'homme, mais aussi une réponse concrète et efficace à la souffrance dans l'ensemble de ses acceptations. Je pense que cette approche du bouddhisme est à la fois l'une des plus fidèles au sens du bouddhisme et l'une des plus honorables dans ce phénomène d'expansion du bouddhisme en Europe.

Une autre piste est naturellement la considérable perte d'impact de la religion antérieurement présente en Europe. Vous lirez sans doute de nombreux témoignages d'anciens adeptes inconditionnels de cette religion qui n'ont obtenu aucune réponse, voire aucune compassion, de la part des sectateurs de cette religion face à des problèmes de diverse nature. En outre, il est apparu au cours de ces dernières décennies une inadéquation totale entre les problématiques telles qu'elles se posent à la société moderne et les "réponses" que cette religion avait à apporter. Il est certain, que ce soit sur le fond ou sur la forme, qu'aucun de ses discours tenus sur les différents problèmes actuels n'est en adéquation avec les exigences d'aujourd'hui.

A delà de ce problème spécifique posée à cette religion (et aux religions monothéistes en général), il y a évidemment le fait qu'aucune autre proposition à dimension spirituelle n'est véritablement possible actuellement en Europe. Le fait qu'un seul courant largement hégémonique, de surcroît en constant porte à faux avec les aspirations élémentaires des européens et excessivement archaïque, aussi bien dans ses réponses que dans ses approches, conduit un grand nombre de personnes à se tourner envers une autre forme organisée à dimension spirituelle qui n'est en l'occurrence ni la première ni la seconde religion de France. Il y a dans le bouddhisme une dimension spirituelle accompagnée d'un contenu et d'une démarche philosophiques qui n'a pas d'autres équivalents et qui correspond à un besoin, sans doute croissant, qui n'est satisfait par aucune autre forme. (Cet aspect concerne une autre vision de cette dimension spirituelle, la place de cette connaissance spécifique dans la société, les modalités nouvelles de sa diffusion - par qui ?, comment ?, quels types de questions nécessitent une autre forme de réponse ? - et qui impliquent également une autre perception de soi-même et de ses rapports au monde - toutes questions auxquelles le bouddhisme à déjà formulé de nombreuses réponses. Vous voyez par ailleurs, que ceux qui ont besoin de ce type d'approche savent très bien la trouver.)

En revanche, le bouddhisme apparaît d'une surprenante modernité. Je pourrai vous dire que cela n'est pas tellement étonnant puisque de nombreux philosophes qui ont marqué la philosophie moderne ont étudié et travaillé sur des textes hindous ou bouddhistes (on peut citer par exemple, le philosophe Shopenhauer "Le monde comme volonté et comme représentation" et qui fut notamment le professeur de Frédéric Nietsche ou bien le psychologue Jung qui a écrit un ouvrage sur le bouddhisme). Comme je l'ai déjà expliqué sur ce site, le bouddhisme ne procède pas d'une démarche idéologique avec des concepts définitifs sur les questions qui préoccupent, soit disant, les hommes. Le bouddhisme dit très simplement "il y a peut-être ces questions, il y a peut-être des réponses, mais ni ces questions, ni ces réponses, si elles existent et si elles ont un sens, ne permettent à quiconque d'échapper à dukkha", "ni ces questions, ni ces réponses ne servent à quelque chose pour l'homme".

D'ailleurs, c'est parce que le bouddhisme ne s'intéresse pas à ces questions d'une manière fondamentale, qu'il est difficile de l'appeler religion. Je pense qu'il y a là un aspect important qui peut être également un des axes de la réponse à votre question.

En outre, le bouddhisme n'est pas une doctrine figée et arbitraire. Le bouddhisme est un système dynamique et adaptatif (comme le démontre très bien l'adaptation du bouddhisme à chaque culture dans laquelle il s'est installé au cours de l'histoire et le respect avec lequel ce courant a toujours considéré les croyances antérieures ou locales sans chercher à les nier, à les réduire ou à les détruire). Le bouddhisme est une manière vivante de considérer le monde et de se considérer soi-même dans ce monde. Le bouddhisme requiert à la fois l'observation neutre de ce qui se passe et l'obligation d'agir d'une certaine manière face aux événements. Il ne s'agit pas d'actions tournées vers les autres (et en particulier pas d'imposer aux autres cette lecture bouddhique du monde, qui n'appartient qu'à soi-même), mais il s'agit d'actions tournées vers soi-même. Je pense que toute cette approche, pas seulement tournée vers le sujet, mais tournée vers chaque sujet individuellement, cette vision d'un monde illusoire et changeant, cette notion de perpétuation d'une cause au travers des actes ultérieurs, bref, tout ce qui compose la pensée bouddhique, non seulement ne se retrouve nulle part, mais aussi correspond pleinement à une vision du monde qui est la plus fidèle à ce l'on vit et à ce que l'on voit tous les jours. Il y a là, une nouvelle piste pour répondre à votre question.

Enfin, depuis deux siècles, les moyens de communication ont porté à notre connaissance un nombre croissant de documents, d'écrits, de témoignages, d'abord indirects puis de plus en plus directs, qui ont nourri à la fois notre compréhension de cette culture unique, mais aussi notre curiosité. Cette culture bouddhique a déjà influencé de nombreux courants de pensée en occident et continuera à le faire. En plusieurs occasions, les scientifiques ont souligné la convergence de vues entre les représentations du monde telles que les concevaient hindous et bouddhistes et les découvertes sur l'organisation de la matière, par exemple. Il est tout à fait clair que cette culture est loin d'avoir livré toutes ses composantes, mais pour y accéder, il est besoin d'un engagement personnel loin de toute publicité et de tout tapage.

Pour mieux comprendre toutes les dimensions que votre question soulève, et auxquelles s'ajoutent d'inévitables critères subjectifs (attrait de l'orient, nouveauté, effets de mode, appartenance à un groupe pouvant dans certains cas s'apparenter à une secte...), il faudrait pouvoir examiner également l'impact et l'attrait de chaque courant du bouddhisme dans nos sociétés occidentales. Je pense que certains articles et livres ont traité de ce sujet.

J'espère avoir répondu à votre question.

Source = geocities.com


On ne devient pas bouddhiste par la naissance

(comme c'est le cas pour le judaïsme) ou par un baptême (comme dans le christianisme) mais par un engagement personnel dont l'expression formelle s'appelle la "Prise de Refuge" dans les "Trois Joyaux" : le Bouddha, le Dharma et le Sangha. Cette "profession de foi" marque l'entrée dans la communauté des disciples - le Sangha - et le souhait de suivre l'enseignement - le Dharma - de celui qu'on appelle "l'Eveillé" - le Bouddha.
Le terme de "sarana", qu'on traduit généralement par "refuge", n'est pas à comprendre comme un endroit où l'on se réfugie pour fuir ou échapper au malheur. Etymologiquement, "sarana" veut dire "point d'appui", "source de lumière". Les Trois Joyaux sont donc les fondements de la pratique, sur lesquels on prend appui pour marcher sur la Voie, Trois Joyaux qui illuminent les ténèbres de l'ignorance.
Même si, en principe, cet engagement ne regarde que soi et peut donc être pris "en solitaire", il est généralement formulé au cours d'une fête ou d'une cérémonie, publique ou privée, en présence d'un maître ou de pratiquants déjà confirmés, le plus souvent devant une statue de Bouddha.
La prise de refuge n'est pas une déclaration solennelle qui engage à vie celui qui la prononce ; elle est d'ailleurs souvent reformulée, parfois même plusieurs fois par jour, et la récitation de la formule traditionnelle est aussi considérée, dans certaines pratiques de méditation, comme un moyen de fixer l'exprit et de renforcer la motivation du pratiquant.
Source : UBE





- Sur les dérives du Bouddhisme et plus particulièrement du Bouddhisme tibétain voir le site :
Bouddhisme info : ICI




Autres Articles


  • - Sur l'engouement du bouddhisme tibétain : lire un article du Figaro publié le 2 août 2007 : "Cinq millions de Français se sentent proches du bouddhisme" : LA

  • La compassion du Dalaï-lama, par Frédéric Lenoir: ICI

  • Quel Bouddhisme pour l'Occident de Fabrice Midal: UBE




2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très aimable à vous d'avoir inclus un lien vers notre modeste site http://bouddhismes.info/


Bonne continuation à votre intéressant blog,


Le webmestre du site

Anonyme a dit…

Merci pour ce super site sur le bouddhisme avec tous ces liens.
Courage pour la poursuite de ce site qui profite au modeste visiteur que je suis.
LOIC