dimanche 19 décembre 2010

LE BOUDHA ET LES ANIMAUX

LA COMPASSION BOUDDHISTE S'ETEND A TOUTES FORMES DE VIE



Le Bouddha dénonce le mal fait à des animaux

Siddhârtha Gautama (v. 580 - v. 500 AEC), le Bouddha, aimait et respectait les animaux, qui le lui rendaient bien, comme l’attestent nombre de Soutras. Pour l’Éveillé rien ne justifiait les violences commises à leur égard, rien ne justifiait les souffrances que les êtres humains leur font subir. Rien, ni les habitudes alimentaires, ni les traditions religieuses.

Dans l’Aggi Sutta (“Sermon sur les feux”, Anguttara-Nikâya, Sattaka-Nipâta, Vagga VI [IV, 41-46 PTS]), le Bouddha est pris à partie par un religieux s’apprêtant à commettre un holocauste, c’est-à-dire un gigantesque sacrifice au cours duquel 1.500 bovins et 1.000 ovins devaient être immolés.
( ...)

le Bouddha (...) dénonça fermement les sacrifices d’animaux et la pratique des “feux” malsains de l’avidité, de la haine et de l’illusion, qui tous entraînent le mal et la violence à l’égard des êtres vivants, et il loua les “feux” purs, sources de bien-être.
Convaincu, le religieux, qui sans doute n’attendait que cela, décida de renoncer à ses sacrifices sanglants, et de libérer son troupeau d’animaux, s’exprimant avec la force poétique de l’émotion heureuse et sereine :
“Je rends à la liberté tous mes animaux, je leur laisse la vie. Qu’ils mangent librement de l’herbe, qu’ils boivent librement l’eau fraîche, qu’ils jouissent de la douceur du vent soufflant sur leur corps.”


Le bouddhiste évite de faire souffrir les êtres vivants

En matière de respect de nos frères animaux, pas grand chose n’a changé de nos jours. Ou plutôt si, les animaux ont été chosifiés, leur massacre a été désacralisé, et se produit actuellement à l’échelle industrielle.

Le Bouddha, de la même façon qu’il combattait les sacrifices d’animaux, que ce soit à titre religieux ou alimentaire  aurait condamné l’attitude insensible, avide et irresponsable des sociétés humaines actuelles à l’égard de la nature. Il aurait trouvé abjects les élevages industriels et les usines à viande, au sein desquels chaque année des dizaines de milliards d’animaux connaissent une vie de cauchemar, pour en fin de compte subir une mort indigne - et il aurait été horrifié de voir de combien d’autres façons encore les animaux sont maltraités actuellement ! Le Bouddha aurait également trouvé affreux que chaque jour, par sa surextension planétaire et sa surconsommation des ressources naturelles, l’être humain soit la cause de la disparition irréversible de dizaines d’espèces vivantes.

Pour un bouddhiste sincère, la première étape pour sortir de ce torrent karmique infernal est de pratiquer “la vue juste” (sammâ-ditthi), première branche de l’Ariya Atth’ang’ika-Magga, le Noble Octuple Sentier. Cela commence par un examen de conscience approfondi de soi-même, de ses actes et de ses motivations. Dans le cadre de sa relation au monde animal, cela implique pour lui de constater son ignorance et son inconscience, et de partir à la découverte des réalités du monde des animaux.

Curieusement, s’il n’est plus vraiment nécessaire de nos jours de démontrer l’intelligence merveilleuse que déploient nombre d’animaux dans leurs vies de tous les jours (il existe quantité d’ouvrages sur le sujet), il est en revanche encore nombre de gens pour leur dénier des sentiments. Heureusement, des chercheurs ont consacré leur temps et leurs efforts à la démolition de ce type de préjugés que le Bouddha, en pionnier, dénonçait déjà, et ceux qui souhaitent poser un nouveau regard sur nos frères animaux peuvent consulter, parmi d’autres, les ouvrages suivants :

- Jeffrey Moussaieff Masson et Susan McCarthy, “When elephants weep : the emotional lives of animal” (1995) ; “Quand les éléphants pleurent : la vie émotionnelle des animaux”, Albin Michel 1997.

- Marie-Claude Bomsel, “Le Dépit du gorille amoureux, et autres effets de la passion dans le règne animal”, Lattès 1998

-  Anne Collet, “Danse avec les baleines”, Plon 1998
1998


Par Dr Gabriel "Jîvasattha" Bittar
Extrait de l’Aggi Sutta (“Sermon sur les Feux”)
A©guttara-Nikâya [IV, 41-46 PTS]

Source : http://www.buddhaline.net/spip.php?article239


mercredi 15 décembre 2010

La compassion comme voie vers le véganisme



Notre premier travail, et peut-être le plus important, est de garder à l’esprit ce qu’implique la consommation de viande.

Il faut avoir la volonté de regarder au-delà des publicités mensongères de l’industrie alimentaire. Celles-ci dissimulent derrière des façades esthétiques ou sentimentales (agneaux semblables à des peluches, poulets de bande dessinée) la réalité des fermes d’élevage intensif et des abattoirs dont l’existence n’a qu’un but : nous pourvoir en viande, abondamment et à bas prix.

Nous sommes nombreux à manger de la viande, mais peu d’entre nous supporterait de visiter les lieux où l’on produit cette nourriture ; d’être le témoin non seulement du supplice et de la terreur des animaux que l’on transporte, sélectionne et abas tous les jours par millier, mais aussi de l’effrayante insensibilité et de la brutalité de leurs bourreaux qui travaille en notre nom et se mettre à notre service.

[…] Lorsque nous ne voulons pas savoir d’où vient notre nourriture, quels moyens l’ont produite et quel en a été le prix, et que nous mangeons de la viande sans compassion, de façon routinière, sans penser à la souffrance qu’elle a engendrée, nous nous détournons des êtres et nous les abandonnons à l’anonymat d’un insondable océan de souffrance. Comment cela serait-il compatible avec les enseignements du Bouddha.

Il est peut-être difficile de nous passer de viande et de sous-produits animaux. Si tel est le cas, nous pouvons au moins en éprouver du regret et souhaiter que la situation change : ce sera déjà un pas considérable et d’une valeur inestimable ; un pas dans la bonne direction. Nous ferons déjà preuve de courage en reconnaissant le bien-fondé d’un principe ou d’un idéal - même si nous ne pouvons encore l’intégrer ans notre vie quotidienne - et ainsi, surtout, nous ouvrirons la pote au changement et au progrès.

Le reste suivra selon notre capacité. Il se peut que nous soyons, pour des raisons diverses (besoin physique, contexte social, intensité du désir), incapables de renoncer à la viande, mais alors il nous est toujours possible d’en manger moins ou d’une variété qui limite le nombre de vies sacrifiées.

C’est, avant tout, en sensibilisant notre esprit et non en l’engourdissant par des arguments spécieux que nous progresserons. En suivant cette voie, nous atteindrons le point ou nos besoins physiques et nos choix de vie ne seront plus source de terreur et de douleur pour les êtres vivants, quels qu’ils soient.

Padmakara, in Les larmes du bodhisattva - Enseignements bouddhistes sur la consommation de la chair animale (de Shabkar Tsogdrouk Rangdrol), pp. 62-64, 2005 © Padmakara

 source: http://vegetarism.canalblog.com/archives/2010/05/index.html

mercredi 24 novembre 2010

PARIS VEGAN DAY

PARIS VEGAN DAY : dimanche 28 Novembre 2010 




"Une nouvelle fois, Paris accueille cet incontournable festival dédié au mode de vie vegan – 100% végétal, écologique, éthique et sain.



Associations, entreprises, individus se réunissent le 28 novembre 2010 pour une fabuleuse journée de découverte, de fête, d’apprentissage avec une participation venant du monde entier."






dimanche 28 novembre · 11:00 - 23:30
espace la bellevilloise


19 rue boyer 75020
Paris, France
Entrée gratuite

Pour plus d'informations :

mardi 23 novembre 2010

"Véganisme" et "Bouddhisme" vont si bien ensemble

 En mangeant de la viande et du poisson je me sentais directement responsable de la souffrance causée aux animaux de consommation, tant par leurs conditions de maintenance que par la manière dont ils sont  tués dans les abattoirs. 

Je suis donc devenue, dans un premier temps, végétarienne ( ni viande ni poisson), c'était il y a 5 ans,  J'ai vécu tant d'années dans l'ignorance mais mieux vaut tard que jamais. 

"Je ne tuerai pas, je ne blesserai pas d'êtres vivants, aussi petits soient-ils" est un des cinq préceptes bouddhistes que je m'efforce de respecter dans ma vie de tous les jours. 
Or en mangeant de la viande ou du poisson, je laisse les autre tuer pour moi, où est la différence?

Dans un deuxième temps J'ai jeté tous mes produits cosmétiques et d'entretien qui n'étaient pas garantis "Non testés sur les Animaux" c'est à dire tous ceux que j'avais. 
Dorénavant je n'achète plus que des produits dont le produit fini mais également chaque composant est garanti non testé sur les animaux. Ce serait le comble de ne plus manger ni viande ni poisson et de me mettre sur le visage une crème testée sur les animaux.

Et depuis peu j'ai aussi arrêté tous les produits laitiers car les conditions de maintenance des vaches laitières sont terribles également.

L'homme est le seul "animal" qui continue de boire du lait à l'âge adulte, chercher l'erreur. C'est aussi le seul animal qui tue pour le profit. 

J'ai décidé de ne plus me vêtir avec de la laine, cuir et tout composant provenant d'un quelconque animal (les conditions de maintenance des animaux exploités pour leur laine voire leur peau sont souvent atroces) 

Tout cela est un long cheminement. Ma démarche a été progressive. J'ai aujourd'hui 49 ans et je ne me suis jamais sentie autant en harmonie avec la nature. 

Nous ne changerons pas le monde si nous ne changeons pas nous même. 

Je deviens "Vegan" et plus simplement végétarienne. Le "véganisme" est un mode de vie, une philosophie. 

« Le Véganisme est une philosophie et une façon de vivre qui cherche à exclure, autant qu’il est pratiquement possible, toutes les formes d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but ; et par extension, le véganisme soutient et encourage le développement et la mise en oeuvre d’alternatives sans utilisation d'animaux, pour le plus grand bien des  êtres humains, des animaux et de l’environnement ».


J'essaye de me satisfaire de ce que j'ai, de ne pas vouloir toujours " plus" et de ne pas acheter de produits inutiles. 
Plus on possède et plus on est condamné à souffrir. Plus on possède, plus on a peur de perdre alors que la seule chose que l'on perd vraiment dans une vie et bien c'est la vie elle même.

Seul l'instant présent est important. Nous vivons trop dans le passé ou le futur et nous ne réalisons pas ce qui se passe dans l'instant présent. 

Je suis Bouddhiste de la tradition Théravada, pour moi le bouddhisme n'est pas une religion, c'est un Art de vivre. Finalement "Bouddhisme et "Véganisme" vont très bien ensemble....

Catherine  ( Kathy) 




« Le Véganisme est une philosophie et une façon de vivre qui cherche à exclure, autant qu’il est pratiquement possible, toutes les formes d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but ; et par extension, le véganisme soutient et encourage le développement et la mise en oeuvre d’alternatives sans utilisation d'animaux, pour le plus grand bien des êtres humains, des animaux et de l’environnement ».




Articles à lire 


Le clavaire des vaches laitières 




jeudi 11 novembre 2010

L'importance et les bienfaits du végétarisme

Un précepte bouddhiste : "Je ne tuerai pas, je ne blesserai pas d'êtres vivants, aussi petits soient-ils" 

Or en mangeant de la viande ou du poisson, je laisse les autre tuer pour moi, où est la différence?

cathy 


Etude de Lama Cheudroup

 «  Le premier geste très simple et très profond que nous pouvons faire pour la planète est de devenir végétarien  » disait récemment Rimpoché lors d'une conférence à l'Université Laval de Québec. 
Quelle que soit la façon dont on l'envisage, l'alimentation animale est une atteinte à la vie et à la santé de la planète et de ses habitants. Contrairement aux idées reçues, le régime végétarien, loin d'être un moins, est un grand plus de tous points de vues : éthique, écologique, mais aussi sanitaire. Cet article examine en détail ces différents aspects au regard de sources spécialisées.


D'un point de vue éthique


"Du point de vue du Dharma, tous les vivants sont considérés comme égaux. Nous autres, êtres humains, sommes en mesure de nous passer de viande. En tant qu'être humain, je pense que notre nature profonde nous porte au végétarisme, ainsi qu'à faire tout notre possible pour éviter de nuire aux autres espèces ."
Le Dalaï Lama
 

De nombreux maîtres bouddhistes tels SS Dalaï Lama, SS Karmapa, Thich Nath Hanh, Lama Denys Rimpoché, et bien d'autres encouragent ainsi explicitement leurs disciples à arrêter ou au moins à réduire leur consommation de viande.
Le premier acte positif est celui de respecter la vie, toute forme de vie. La règle d'or de l'éthique dit « ne fais pas à l'autre la violence dont tu ne voudrais être la victime » ou bien « considère autrui comme toi-même » ou encore « considère tous les vivants comme tes parents ». Shabkar (1781-1851), un grand yogi tibétain semblable à Milarépa, a écrit un ouvrage entier sur le végétarisme : Les larmes du bodhisattva  - Editions Padmakara . En voici un extrait :
"La viande est une source d'obstacles sur la voie. La consommation de viande est très certainement une cause de souffrance pour les autres ; aucun autre aliment n'est la source d'une si grande souffrance (...) tous doivent s'abstenir de manger de la viande. Nous devons considérer la viande comme impure et comme la chair de nos propres parents et enfants. Nous devons considérer la viande comme du poison" .
Dans ce livre, Shabkar insiste particulièrement sur le lien de causalité qui existe entre le mangeur de viande et la mort de l'animal. Le boucher n'est qu'un intermédiaire, car il n'y a de bouchers que parce qu'il y a des mangeurs de viande… L'ignorance de cela vient souvent du fait que la viande que l'on achète au supermarché semble « propre » : bien découpée, bien emballée, bien présentée. Nous n'avons plus la conscience de la chaîne qui précède l'arrivée de la viande dans notre assiette. Si l'on veut se faire une idée précise de la question, il est très utile d'aller regarder des vidéos sur ce qui se passe dans les abattoirs (par exemple sur "Youtube" faites une recherche sur abattoirs ou slaughter house en anglais). Ces images valent mieux que n'importe quel commentaire, et l'on peut même dire qu'elles se passent de commentaires.
Une fois vu, on ne peut plus dire qu'on ne sait pas. On peut continuer à manger de la viande, mais on sait d'où elle provient, et elle a un goût différent...



     D'un point de vue écologique

La consommation de viande est l'une des plus importantes sources de pollution de la planète.




En 2005, Henning Steinfeld, directeur du Département Information et Politique de l'Elevage de la FAO ( Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture des Nations Unis ), écrit en introduction de son rapport (1) destiné aux dirigeants :
« Le secteur de l'élevage apparaît comme l'un des deux ou trois facteurs les plus significatifs des problèmes environnementaux les plus graves, à tous les niveaux, du niveau local au niveau global. Les découvertes de ce rapport suggèrent une politique majeure concernant les problèmes de dégradation des sols, de changement climatique, de pollution de l'air, de manque d'eau, de pollution des eaux et de diminution de la biodiversité. La contribution de l'élevage aux problèmes environnementaux est massive, et sa contribution potentielle à leur solution est d'égale importance. L'impact est tellement significatif, qu'il convient de s'en occuper d'urgence. »

Gaspillage de nourriture

Le bétail mondial consomme une quantité de nourriture pouvant subvenir aux besoins de 8,7 milliards d'humains.
Plus du tiers du rendement mondial en céréales est destiné aux animaux chaque année, de même qu'un quart de la production mondiale de poissons. (FAO). Aux Etats-Unis, c'est 70% de la production céréalière qui est destinée au bétail (USDA FAS-1991).
En l985, pendant la famine en Ethiopie, le pays exportait des céréales pour le bétail anglais… (Compassion in world farming).

Gaspillage de l'eau

 La pénurie d'eau potable menace à l'échelle mondiale : 40% de la population, répartie dans 24 pays, souffrent de pénurie d'eau, tant en quantité qu'en qualité. (Banque mondiale). Il faut 21 000 litres d'eau pour produire un kilo de viande. Il faut 210 litres d'eau pour produire un kilo de céréales.
On estime que la moitié de la consommation d'eau potable mondiale est destinée à la production de viande et de produits laitiers. Aux États-Unis, 80% de l'eau potable sert à l'élevage des animaux.


Effet de Serre

 "L'élevage dans tous ses aspects est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre" ( Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture des Nations Unis, FAO ), ce qui est une part plus importante que pour le transport, c'est-à-dire que toutes les voitures et les camions dans le monde.
Il émet aussi 37% du méthane mondial dont la majeure partie provient de la fermentation des excréments des ruminants. Le méthane est 23 fois plus polluant que le dioxyde de carbone quant à l'effet de serre.

 

Déforestation et gaspillage des terres

Actuellement, l'élevage occupe 70% des terres agricoles et 30% de la surface des terres de la planète. Sur 1 acre de terre : 20 végétaliens peuvent se nourrir ou l carnivore . "Plus de 200 millions d'hectares de forêts tropicales ont été détruites depuis 1950, notamment pour faire place à des pâturages ou des fermes de bovins" (Kaimonitz D.-1995. Livestock and Deforestation in Central America - 1995) . Pour un hamburger , on transforme en pâturage : 6 mètres carrés de forêts vierges, détruisant 75 kilogrammes de matière vivante, 20 espèces végétales, 100 insectes et des douzaines d'espèces d'oiseaux, de reptiles et de mammifères (Jeremy Rifkin) .
 

Substances toxiques dans l'environnement et la viande

"A cause du phénomène de la bioconcentration, la viande contient environ 1 4 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux" ( Lewis Regenstein (3) ).
"Aux États-Unis, les fermes d'élevage ont généré 4 milliards de tonnes de déchets animaux en 1996 polluant les eaux plus que toutes les autres sources industrielles combinées" (Ministère de l'environnement américain). Ces déchets entrent dans les cours d'eaux et rivières, polluant les sources d'eau et contribuant à l'émergence de maladies qui affectent toutes les espèces.

Du point de vue de la santé

Devenir végétarien n'est pas un moins, c'est un plus pour la santé.



Voici quelques uns des principaux bienfaits :
- Les maladies cardio-vasculaires : l'Association Médicale Américaine a souligné que plus de 90% des maladies cardiaques pourraient être prévenues par une diète végétarienne. Les produits animaux sont la principale source de gras saturés et l'unique source de cholestérol dans l'alimentation.
- Le Cancer : de nombreuses études épidémiologiques et cliniques ont montré que les végétariens sont environ 50 % moins susceptibles de mourir d'un cancer que les non végétariens ; en particulier pour le cancer du colon car contrairement aux carnivores qui ont un intestin court, l'intestin humain est long ce qui ne permet pas à l'organisme d'éliminer rapidement la chair en putréfaction avant que celle-ci ne devienne toxique.
Enfin, un fait à remarquer : les peuples réputés pour leur longévité, comme les Hunzas, les Bulgares, les Caucasiens et les Indiens du Yucatan, présentent traditionnellement un régime alimentaire pauvre en viande..

Et l'équilibre alimentaire dans tout ça ?

Voici la position officielle de l'Association Américaine de diététique et des diététiciens du Canada (2) : «  Les régimes végétariens menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies  ».
Le principe pour équilibrer son menu lorsque l'on est végétarien est d'avoir les 22 acides aminés, dont les huit essentiels qui doivent absolument se retrouver dans l'alimentation car l'organisme est incapable de les fabriquer. Alors que les protéines d'origine animale sont complètes en elles-mêmes, celles d'origine végétale se complètent entre elles. C'est-à-dire que le végétarien doit faire les combinaisons alimentaires qui s'imposent, notamment en associant certains aliments entre eux au cours d'un même repas. Il existe deux grands principes : associer un produit laitier à une céréale (ex : pâtes à la béchamel) ou associer une céréale à un légume sec comme cela se fait couramment en Orient (couscous pois chiche, riz dal, etc.).
Il y a aussi les germes de soja et la pâte de soja, appelée tofu, très riche en protéines végétales, utilisés depuis des siècles par exemple par les Japonais.
Concernant le fer, il est abondant dans les grains entiers, les légumineuses et les fruits. Son assimilation est d'autant plus facilitée que notre alimentation est riche en vitamine C.   


     L'importance d'un engagement

En conclusion, voici un extrait de lettre du Venérable Thich Nath Hanh, écrite en Octobre 2007 au monastère de Blue Cliff (4) :
«  Aller vers le végétarisme peut être la manière la plus efficace de combattre le réchauffement planétaire… Thây pense qu'il n'est pas si difficile de cesser de manger de la viande, quand on sait que, ce faisant, on sauve la planète. Les communautés laïques devraient se montrer courageuses et produire un engagement à manger végétarien au moins 15 jours par mois. Si nous pouvons faire cela, nous éprouverons un sentiment de bien-être. Nous aurons de la paix, de la joie et du bonheur dès le moment où nous formulerons ce vœu et cet engagement. (…)
Prenons soin de notre Mère la Terre. Prenons soin de toutes les espèces, y compris de nos enfants et de nos petits-enfants. Rien qu'en étant végétarien, on peut déjà sauver la Terre …. Etre végétarien signifie ici ne pas consommer de produits de l'élevage. Si on cesse de les consommer, ils cesseront de les produire. Seul un réveil collectif peur créer une détermination suffisante pour l'action.  »




Source : http://www.blog-rimay.net/ 

lundi 25 octobre 2010

Le Dalaï Lama condamne l'élevage des poules pondeuses en batterie


Appel du Dalaï Lama du 26 août 2010 à propos de l'élevage des poules pondeuses en batterie 






"Les mauvais traitements que nous infligeons aux poules ont toujours été particulièrement choquants pour moi, et j'ai toujours été particulièrement concerné par la façon dont ces animaux sont traités dans la production alimentaire industrielle. J'ai été troublé lorsque mes amis de HSUS (**) m’ont informé sur le système de confinement des poules pondeuses dans des cages minuscules.
Dans ces cages, les oiseaux ne peuvent pas se livrer à leurs comportements naturels, comme étendre leurs ailes, pondre dans un nid, se percher, gratter le sol, et même se tenir sur une surface solide. Chaque poule a moins d'espace pour vivre que la feuille de papier sur laquelle j‘ai écrit cette lettre.
Transformer ces oiseaux sans défense en machines à produire des œufs, sans la moindre considération pour leur bien-être est une dégradation de notre propre humanité. Le passage aux œufs de poules élevées hors cage permettrait de diminuer la souffrance de ces animaux.
Les Tibétains ont une riche tradition de protection des plus vulnérables de la société et d’opposition à la cruauté, c’est pourquoi il est naturel pour moi d’encourager le changement vers les œufs de poules élevées hors cage. Suivant cette tradition, j’espère que la compassion et la bonté prévaudront dans cette affaire très grave "

Source : Texte Traduit par L124 Ethique Animaux 






"Pour consommer de la viande, du poisson, des œufs, des produits laitiers, il faut faire naître des animaux, sélectionner ceux qui seront utiles, éliminer les autres, les enfermer, les mutiler, les engraisser, les capturer, les transporter, les tuer et les couper en morceaux"

vendredi 22 octobre 2010

La compassion : Un dialogue de sourd



Daw Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, a dit : « La peur est une habitude. Elle ne me fait pas peur ». 


Elle dit qu’elle n’a pas peur parce qu’elle est, elle-même, enveloppée de l’amour universel et de la compassion. 


la violence ne peut être stoppée que par la non-violence. La violence ne cesse jamais par la violence, comme la haine ne cesse jamais par la haine ; c’est seulement par l’amour que la haine cesse. C’est la Loi universelle enseignée par le Bouddha depuis 2 546 ans. C’est ainsi que la voie bouddhiste nous l’indique : « La sagesse et la compassion ne doivent pas être séparées ». C’est pourquoi un vrai bouddhiste, comprenant avec cœur et esprit les choses telles qu’elles sont, est plein d’amour et de compassion pour tous les êtres vivants.







Je réalise à quel point il est difficile de parler de compassion dans ce monde.


Je suis devenue végétarienne, puis végétalienne/végan car je ne supporte pas la souffrance que l'on inflige volontairement aux animaux :  conditions de l'élevage industriel, "maltraitance"...


Les images sur la "maltraitance" envers les animaux que l'on peut voir ici et là sont d'une telle violence envers les animaux, qu'elles suscitent beaucoup de haine. Les "défenseurs" de la cause animale éprouvent une haine incontrôlable à l'encontre de ceux qui font souffrir les animaux.


Et quand vous voulez leur expliquer que vous avez de l'amour et de l'empathie pour les animaux qui souffrent et de la compassion pour les criminels qui agissent de la sorte, c'est l'incompréhension totale, un vrai dialogue de sourd.


 Pour illustrer mes propos,  voici quelques exemples d'échanges sur Facebook.


Je ne reprend que les commentaires et pas les noms , mes réponses sont en italiques


Il s'agit de commentaires à propos d'images de personnes maltraitant des animaux 

-P : Qu'ils crèvent, ces connards d'humains !


-Réponse:  Non P , je ne peux pas laisser dire cela, la souffrance engendre la souffrance et je plains ceux qui font souffrir les animaux car il ne peuvent pas être heureux. J'ai de la compassion pour ceux qui font souffrir les animaux et de l'amour pour les animaux.
N'ayons pas de haine car la haine engendre la haine , seul l'amour peut combattre la haine. Alors essayons de plaindre les bourreaux pour avoir une chance qu'un jour il n'en soit plus

- S : Pourquoi pas de la compassion pour les violeurs d'enfants et tueurs de p'tits vieux aussi !!!!!!! sur quelle planète vivez-vous ???

-Réponse : Je vous invite à lire ce texte " Le boudha et le criminel"
je suis boudhiste et végétarienne et je ne veux pas être envahie par la haine. 

http://bica-vipassana.blogspot.com/2008/01/le-bouddha-et-le-criminel-angulimala.html

- S : Et vous, ayez de la "compassion" et tolérance pour mes idées et respectez mon souhait de JUSTICE !!!

- Réponse : Vouloir la justice est une chose avoir de la haine en est une autre
Avoir de la compassion pour un criminel ne veut pas dire qu'on ne veut pas qu'il soit puni, ça n'a rien à voir

- S : Alors, je vous invite à tendre l'autre joue quand vous serez victime !!!... :) vous vous perdez dans les "détails" à mon avis...


- Réponse : Vous n'avez pas compris, la compassion ce n'est pas tendre l'autre joue. J'essaye juste d'expliquer que nous ne devons pas tenir des propos haineux à l'encontre des bourreaux, cela ne sert à rien, au contraire, cela dessert notre cause qui est la fin de la souffrance. Ce n'est pas par la haine que nous arriverons à la faire cesser. C'est tout ce que je voulais dire,
Avec Bienveillance
cathy

-P : Je n'adhère pas à la naïveté : "tendre l'autre joue" est une manipulation du judéo-christianisme.
Je n'ai aucune compassion pour les pourritures.
La violence ne peut appeller qu'à la contre-violence.
Sortons des contes (des comptes) à l'eau de rose svp.
Ou c'est sans moi !


-S : Merci P. une fois de plus ! la loi du Talion point barre puisque point de justice faut bien la faire soi-même !!!

- N@ Catherine si un psychopate enleve ton enfant et le tue eprouveras tu de la compassion?




- S : Tendre l'autre joue, se flageller etc... ce sont des grands sado-maso au sein des religions !!! c'est glauque pour des croyants...




- B : Oui quil creve ces connard qui maltraite les pauvre bete


- Réponse : Hors sujet mais c'est un droit de réponse en quelque sorte : je suis bouddhiste de la tradition théravada et il est hors de question de tendre l'autre joue, le bouddhisme et la religion catholique non rien à voir , d'ailleurs le bouddhisme Théravada n'est pas une religion...
le bouddhisme c'est tout le contraire puisque par la pratique nous arrivons à voir les choses comme elles sont, nous changer nous même avant de vouloir changer le monde.
C'est un dialogue de sourd
Etre aveuglé par la haine n'a jamais permis de faire avancer les choses. 

S : L'amour de son prochain non plus !!! pas beaucoup de résultats...mais si vous voulez continuez à vivre en aveugle au pays de Candy et des Bisounours c'est votre droit !



Que faire devant tant d'incompréhension ? 

Pourtant , Etre aveuglé par la haine n'a jamais permis de faire avancer les choses. Apprenons à regarder ce qui se passe en nous avant de vouloir changer le monde. Comment pouvons nous espérer un seul instant mettre fin à la souffrance des hommes et des animaux si nous sommes rempli de haine et de colère.


Kathy (Catherine)










jeudi 2 septembre 2010

Bonjour, tout simplement

Cela fait quelques temps déjà que je n'alimente plus ce blog mais je continue de recevoir du courrier et je vous en remercie. Je n'ai pas toujours le temps ni l'énergie pour vous répondre, mais je suis toujours là, entre les lignes.... 

Je médite de moins en moins mais ce n'est pas pour autant que je ne suis plus "bouddhiste" ( en même temps, j'ai de plus en plus de mal avec ces mots en "istes") 

 Il m'arrive très souvent de penser à ce blog et à vous,  lecteurs . Je ne vous ai pas oublié, c'est juste que mon état d'esprit est différent , au moins j'en suis consciente.  Nous expérimentons l'"impermanence" à chaque instant.

J'essaye d'être attentive à ce qui se passe dans mon corps et dans mon esprit, mais j'y arrive de moins en moins et j'ai peur parfois de m'éloigner du chemin.

J'espère à bientôt et surtout ne faites pas comme moi, ne vous perdez pas en cours de route 


Kathy 




Commentaire de Gérard =



"Je comprend ce que tu veux dire.


En fait, ce qui nous intéresse c'est "l'Eveil" ou pour parler tout simplement "le Bonheur".


J'ai découvert le bouddhisme alors que j'avais 16 ans, et je m'y suis pleinement engagé. Je viens tout juste d'en avoir 60.
Et depuis une quarantaine d'années, je n'ai pas vraiment "pratiqué". Mais c'était toujours "là", si je puis dire ainsi.
Le "ISTE" de bouddhiste ne me convient plus depuis longtemps. je préfère dire autour de moi que je suis profondément sensible à l'enseignement du Bouddha et si on me demande ce que ça veut dire, ma réponse est celle-ci:
Ce que le Bouddha a enseigné, et beaucoup d'autres sages aussi, c'est principalement que le "moi" n'existe pas tel que la plupart des gens le vivent, tel que nous le vivons.
Et ces derniers temps, après 40 ans sans pratiquer, tout en sachant bien sûr que ce "moi" n'existe pas, j'ai découvert par internet des sages qui nous disent que l'Eveil est l'état naturel, que c'est ici, disponible, et qu'il faut arrêter de croire que c'est inaccessible... c'est l'état naturel.
Quand j'étais un adolescent très engagé, je n'avais pas entendu ça, peut-être qu'on ne me l'avait pas bien dit, ou pas dit du tout, ou peut-être que j'étais complètement sourd.
MAINTENANT, c'est vraiment différent et tout est en cours de transformation..."



Merci Gérard pour ton intervention.


Ne pas confondre bonheur véritable et bonheur "mondain" 

C'est vrai que je médite moins en posture assise , mais j'essaye de faire de ma vie de tous les jours une médiation, et c'est cela la vraie difficulté maintenant.  



C'est tellement plus facile d'être conscient de ce qui se passe dans l'instant présent lorsqu'on est tranquillement assis sur son coussin de méditation, alors que dans la journée ; au travail et dans son quotidien, on a vite fait d'oublier où l'on se trouve et ce qui se passe en nous ( notre mental nous joue des tours)