jeudi 3 avril 2008

IL N'Y A RIEN DE MIRACULEUX DANS LE BOUDDHISME



Il n'y a rien de miraculeux dans le Bouddhisme : il y a de la compassion, de la bienveillance, de la sagesse, mais pas de miracle..
Kathy



Pour Ajahn Chah

Le bouddhisme n’est pas fondé sur quoi que ce soit d’étrange ou d’inhabituel. Il ne dépend pas de différentes sortes de manifestations miraculeuses, de pouvoirs psychiques ou d’habilités surhumaines. Le Bouddha n’a pas loué ni encouragé ces choses.

De tels pouvoirs peuvent exister et avec votre pratique de la méditation il est possible de les développer, mais le Bouddha n’en a pas fait l’éloge et ne les a pas encouragé parce qu’ils sont potentiellement une source d’illusions, de tromperie. Les seules personnes dont il a fait l’éloge sont ces êtres qui ont été capables de se libérer de la souffrance.

Pour ce faire ils ont dû dépendre de la pratique – nos outils qui sont dana (la générosité), sila, samadhi et pañña. Voilà les choses avec lesquelles nous devons nous entraîner.

(...) Nous devons compter sur la patience et l’endurance, la retenue et la frugalité.

Nous devons pratiquer pour nous-mêmes, pour que ça vienne de l’intérieur et transforme vraiment notre esprit.

Les érudits, toutefois, tendent à douter passablement. Lorsqu’ils sont assis en méditation, dès qu’il y a un peu de calme ils commencent à se demander si peut-être ils ont atteint la première jhana. Ils ont tendance à penser comme ça. Mais dès qu’ils commencent à proliférer, l’esprit se détourne de l’objet et ils sont complètement distraits de la méditation.

En un instant, ils sont déjà repartis, pensant que c’est déjà la deuxième jhana. Ne commencez pas à proliférer au sujet de telles choses. Il n’existe pas de points de repère qui vous disent quel degré de concentration vous avez atteint ; c’est complètement différent. Il n’y a pas de signes qui surgissent (...)

Beaucoup de maîtres célèbres ont donné des descriptions de la première, deuxième, troisième et quatrième jhana, mais cette information existe à l’extérieur, dans les livres. (Jhana : il s’agit du nom donné à différents états d’absorption méditative.)

Si l’esprit est vraiment entré dans de tels états de calme, il ne connaît rien de pareilles descriptions. Il y a la conscience, mais ce n’est pas pareil aux connaissances que vous acquérez en étudiant la théorie (...)


Source : Ajahn Chah "La clé de la Libération" :davantage d'extraits: ICI



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