Les extraits ci après font partie d'un enseignement donné par Ajahn Chah en 1977 à l'Institut Manjushri, dans le Comté de Cumbria, en Angleterre. Traduction en français Jeanne Schut.
Supposez que vous soyez malade et que vous deviez aller à l'hôpital. La plupart des gens diraient : « S'il vous plaît, ne me laissez pas mourir, je veux m'en sortir. » Mais c'est là une forme de pensée erronée qui ne peut conduire qu’à la souffrance.
Il vaudrait mieux vous dire : « Si je guéris, je guéris et si je meurs, je meurs. » C'est la pensée juste parce que, en fin de compte, nous ne pouvons pas maîtriser les conditions. Si vous considérez les choses ainsi, que vous mouriez ou que vous guérissiez, vous n'avez rien à craindre, aucun souci à vous faire.
Vouloir guérir à tout prix et avoir peur de mourir, c'est le fait d'un esprit qui ne comprend pas les conditions. Il faut vous dire : « Si je vais mieux, c'est bien et si je ne vais pas mieux, c'est bien. » Ainsi, vous ne pouvez pas vous égarer, vous n'avez pas à avoir peur ni à pleurer, tout simplement parce que vous êtes en harmonie avec le flot naturel de la vie.
Le Bouddha a vu les choses avec lucidité. Son enseignement est toujours aussi valable, aussi vrai aujourd'hui que de tout temps ; il ne s'est pas démodé parce que les conditions du monde n'ont pas changé. Si nous pratiquons cet enseignement avec coeur, nous bénéficierons de la paix et du bien être qu'il apporte. (...)
Lire d'autres extraits de cet enseignement : Souffrance ordinaire et extraordinaire
Lire cet enseignement en entier dans : Livret n° 15 du refuge
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