vendredi 29 février 2008

Paroles d'Ajahn Chah sur la Naissance et mort


Extraits de "No Ajahn Chah" (traduction isara)


Lequel d'entre nous partira le premier

Si vous savez pratiquer correctement, vous ne serez pas désemparé lorsque vous tomberez malade, ni bouleversé lorsqu’un de vos proche décèdera.

Quand vous allez dans un hôpital pour vous y faire soigner, mettez-vous dans la tête que si vous allez mieux, c’est bien; et que si vous mourrez, ce sera bien aussi. 

Je peux vous certifier que si un médecin venait m’apprendre que j’avais un cancer et que j'allais mourir dans les mois à venir, je lui répondrais : «Mais regardez donc!, vous êtes vous-même en train de mourir. La seule question qui reste en suspend est de savoir lequel de nous deux partira le premier. »


Reconnaître la mort

Le Bouddha enseigna à son disciple Ananda à voir l’impermanence, à voir la mort dans chaque respiration. Nous aussi nous devons reconnaître la mort.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Mourir, cela veut dire arriver au bout de tous nos doutes, toutes nos questions… être là, simplement dans la réalité du moment présent. Vous ne pouvez pas mourir demain ; vous devez mourir maintenant, à chaque instant.

Pouvez- vous le faire ? Si oui, vous connaîtrez la paix du non-questionnement (« the peace of no more question » 



Naissance et mort

Une bonne pratique est de vous demander à vous-même, de manière véritablement sincère : 
« Pourquoi suis-je né ? ». Posez-vous cette question le matin, l’après-midi, et le soir… chaque jour.


Notre naissance et notre mort ne sont que les deux faces d’une même pièce. Vous ne pouvez pas avoir l’une sans avoir l’autre. 

C’est vraiment amusant de voir comment face à la mort les gens sont si effrayés et tristes, alors qu’ils sont si ravis et joyeux lors d’une naissance. 

Ce n’est qu’une illusion, un aveuglement. 

Je pense que si vous deviez vraiment pleurer, ce serait lorsqu’un être naît. Pleurer à la racine, car s’il n’y avait pas de naissance, il n’y aurait pas de mort. Pouvez-vous comprendre cela.



Source :  Extrait de : « No Ajahn Chah »-Traduction par isara

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