Journée internationale pour la Birmanie
Pour rappel:
Birmanie première partie : ICI
Birmanie deuxième partie : LA
Birmanie troisième partie : ICI
Remarques préalables (suite)
- C'est bien triste :
Il est clair qu'aujourd'hui, dans les médias, vous trouverez plus d'articles sur le match de Rugby que sur la Birmanie !
- Nombres de victimes (suite)
Selon l'ambassadrice des Etats Unis :
Quant au nombre des morts, c'est en secouant la tête qu'elle a rappelé que.....les morts doivent être incinérés aussitôt que possible après la perte de la vie, inutile donc de dire que ce qui avait "facilité" la tache à l'armée lors du carnage il y a quelques années en arrière, risque bien une nouvelle fois d'avoir effacé nombre de traces… empêchant de savoir combien auront subis ce triste sort !
source : ICI
- Un nouveau témoignage :
D'anciens prisonniers (dont certains sont d'anciens gardes du corps de ASSK) ont témoigné de la violence des tortures alors qu'ils sont désormais à l'abri dans un camp de réfugiés à Mae-Sod...ils racontent ce qu'ils ont enduré:
"lorsqu'ils vous frappe à coup de pieds, ils attendent que votre tête devienne noire, ensuite, on vous jette dans une cellule minuscule , les femmes sont violées, les hommes reçoivent des décharges électriques sur les parties génitales (une technique bien connu en Chine pour faire parler les Tibétains), sont presque noyés dans des bassines d'eau sales ou encore brûlés à la cire"...
suite de : 2- Articles et Reportages :
Vous trouverez ci après et dans l'ordre:
-Témoignage d’une habitante de Rangoun sur la répression
-ONU: projet de déclaration condamnant la répression en Birmanie
-Le mouvement d'Aung San Suu Kyi, n'exclut plus de discuter avec la junte
-manifestations dans le monde en réponse à un appel d'Amnesty
-Des milliers de manifestants ont répondu à l'appel d'Amnesty:
- Témoignage d’une habitante de Rangoun sur la répression ! ICI
Ce blog reprend un témoignage , Mais Il s'agit du même témoignage que j'ai déjà donné, à plusieurs reprises, à propos du Raid dans le monastère de Ngwe Kyar Yan,
"Voici la traduction d'un courriel datant de lundi 1er Octobre 2007 reçu par l'intermédiaire d'amis bouddhistes :
Nous venons d’avoir un coup de téléphone de notre sœur qui habite à Yangon, il y a quelques heures.
Il a été dit sur la BBC WORLD que 200 moines avaient été arrêtés. « Arrêté » n’est pas une expression suffisante. La réalité est bien pire !!!!! Ils ont été matraqués à mort.
Par exemple le monastère d’un quartier peu connu de Yangon, qui s’appelle Ngwe Kyar Yan
( Rue Wei-za-yan-tar à Yangon) a subi une descente de police tôt ce matin.
Une troupe de ‘lone-tein’ (la police anti-émeutes constituée de voyous payés) protégés par des camions militaires ont fait une descente sur le monastère où étudient 200 moines.
Ils ont ordonné systématiquement à tous les moines de s’aligner, les ont frappés et leur ont écrasé la tête contre le mur de briques du monastère. Un par un, les moines pacifiques et sans résistance sont tombés par terre en hurlant de douleur. Puis les policiers leur ont arraché leurs robes rouges, les ont tous jetés dans les camions militaires (comme des sacs de riz) et ont emporté les corps.
Le moine principal a été attaché au milieu du monastère, torturé, matraqué et il est mort plus tard le même jour, aujourd’hui.
Des dizaines de milliers de gens se sont rassemblés devant le monastère, ont été repoussés par des militaires baïonnettes au canon, et ils ont été incapables d’aider leurs moines impuissants qui se faisaient massacrer à l’intérieur du monastère. Toutes leurs tentatives pour avancer se sont heurtées aux baïonnettes.
Quand tout fut terminé, il ne restait que 10 moines sur 200 en vie, cachés dans le monastère. Du sang tachait tous les murs et les sols du monastère.
S’il vous plait, racontez à votre public l’étendue réelle du sort des moines, s’il vous plait, s’il vous plait !!!!!!"
En fait, C'est le même témoignage que celui que j'ai copié dans mes précédents messages, avec des précisions en plus, mais à ce jour, n'ayant toujours pas pu être vérifié, il n'a toujours pas été repris intégralement par les Médias, en revanche la photo du corps du moine mort a elle, fait le tour du web.
- ONU: projet de déclaration condamnant la répression en Birmanie : ICI
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, les trois membres permanents occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU, ont fait circuler vendredi un projet de déclaration condamnant "la répression violente" exercée contre les manifestants par la junte birmane.
Par ailleurs, les liaisons Internet en Birmanie qui fonctionnaient à nouveau depuis vendredi soir ont été coupées samedi matin à l'issue du couvre-feu, ont indiqué des utilisateurs, une semaine après que la junte eut coupé les lignes pour empêcher la diffusion d'informations hors du pays.
La junte birmane avait coupé la principale liaison Internet la semaine dernière afin de restreindre le plus possible les communications avec le monde extérieur alors que se déroulaient dans le pays les plus grandes manifestations anti-gouvernementales contre la junte birmane depuis 20 ans. Elle avait également fermé les cybercafés de Rangoun.
Des citoyens s'étaient en effet rendus dans des cybercafés pour transmettre des photos et des vidéos, prises à l'aide de téléphone portable ou d'appareils photo numérique, de la répression de la junte militaire contre le mouvement de protestation populaire.
"Le Conseil de sécurité condamne la répression violente par le gouvernement de Birmanie de manifestations pacifiques, dont l'usage de la force contre des personnalités et des institutions religieuses", déclare le projet, soumis par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne aux autres membres du conseil de sécurité.
Le texte note "avec préoccupation la poursuite des détentions de masse et appelle le gouvernement de Birmanie de faire preuve de la plus grande retenue et de mettre fin aux mesures répressives, comme premier pas dans un désescalade de la situation".
- Le mouvement d'Aung San Suu Kyi, n'exclut plus de discuter avec la junte: lemonde
Personnellement je suis septique et j'ai dû mal à croire que ce pseudo "dialogue" apportera quelque chose au peuple Birman.. mais bon il faut y croire.
La Ligue nationale pour la démocratie (LND), le mouvement d'Aung San Suu Kyi, n'exclut plus d'étudier l'offre de la junte birmane d'engager des discussions, proposition que le parti d'opposition avait dans un premier temps jugée irréaliste. "Nous pouvons dire que c'est un progrès important par rapport à la situation antérieure. Ils (les dirigeants militaires) n'avaient jamais proposé auparavant de lui parler", a dit samedi 6 octobre le porte-parole de la Ligue, Nyan Win.
L'émissaire de l'Onu, Ibrahim Gambari, de retour à New York après une visite à Rangoun, voit également "une fenêtre d'opportunité" pour de possibles contacts entre la junte et l'icône de l'opposition birmane. "D'après la conversation que j'ai eue avec elle (Suu Kyi), elle semble très désireuse d'ouvrir un vrai dialogue" si aucune condition préalable n'est imposée, a-t-il dit vendredi.
Vendredi soir, pour la première fois depuis quatre ans, la télévision d'Etat birmane a diffusé des images de la prix Nobel de la paix 1991. Après la répression des manifestations à travers le pays, le général Than Shwe, chef suprême de la junte, a déclaré à Gambari qu'il était prêt à discuter sous conditions avec Suu Kyi. Parmi ces conditions, le général exige que l'opposante renonce à ses "pratiques d'obstruction" et abandonne son soutien aux sanctions internationales prises contre l'ex-Birmanie.
- manifestations dans le monde en réponse à un appel d'Amnesty
Des défilés ont rassemblé samedi des milliers de personnes en Nouvelle-Zélande, en Australie, ainsi que dans plusieurs pays d'Asie et d'Europe, avant d'autres manifestations prévues aux Etats-Unis et au Canada, en réponse à un appel d'Amnesty International pour maintenir la pression sur le régime birman.
- Des milliers de manifestants ont répondu à l'appel d'Amnesty: ICI
A Paris, Londres, Wellington ou Taïpei, plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'appel d'Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits de l'Homme. "Plus jamais de bain de sang", pouvait-on lire sur les bannières....
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